Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Quel sort connaîtra Olymel?

durée 12h36
27 janvier 2007
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante

À quelques heures seulement de la date butoir fixée par la direction d’Olymel, nombreux sont ceux qui se demandent ce que deviendra l’abattoir de Vallée-Jonction.

En ce moment, comme le fait remarquer M. Roger Deslauriers, responsable des communications à la CSN, la conciliation dirigée par M. Jean Poirier est toujours en cours dans le but de rapprocher les deux parties. Cependant, le 28 janvier approche à grands pas, et il semblerait que le syndicat refuse toujours de rencontrer la partie patronale. C’est du moins ce qu’avance M. Richard Vigneault, responsable des communications chez Olymel. Présentement, M. Vigneault affirme qu’Olymel se concentre sur la conciliation : « On tient à sauver Vallée-Jonction. » M. Vigneault rappelle également que 50 millions de dollars ont été perdus en trois ans.

Avec la fermeture de l’abattoir du complexe Saint-Simon/Saint-Valérien et celle possible de Vallée-Jonction, serait-il possible de remplacer ces usines par un grand abattoir? À cela, M. Vigneault répond qu’il s’agit simplement d’un scénario évoqué par les acteurs qui étudient la crise qui sévit actuellement dans le secteur porcin. Les avantages de sauver l’abattoir de Vallée-Jonction? Aux dires de M. Vigneault, tout le monde serait gagnant si l’usine devient rentable et viable, sans compter le fait que 1 150 emplois sont en jeu.

Selon M. Deslauriers, dire que le syndicat refuse de rencontrer la partie patronale est « très abusif ». Le responsable des communications de la CSN rapporte que, comme il a déjà été mentionné, le syndicat d’Olymel de Vallée-Jonction possède un mandat d’assemblée générale avec l’abattoir de Saint-Simon. Du côté de la direction d’Olymel, on réplique qu’il est inutile de rencontrer les travailleurs de Saint-Simon puisque le sort de cet abattoir est déjà scellé depuis un an : l’usine fermera ses portes le 30 mars prochain. « Un mandat d’assemblée générale, ça ne se balaie pas du revers de la main. », rétorque M. Deslauriers. Si l’avenir de l’abattoir de Saint-Simon est définitif, pourquoi vouloir à tout prix négocier en compagnie de ces travailleurs? M. Deslauriers mentionne qu’il est certain que « négocier en groupe, c’est mieux », mais que la raison principale demeure le mandat d’assemblée générale établie à la mi-janvier, mandat dont la direction d’Olymel a été informée, rappelle-t-il. Il semblerait ici qu’il n’est pas nécessairement question de changer le sort de l’abattoir de Saint-Simon, mais bien de rester solidaire face à une cause qui implique un grand nombre de conséquences.

Rappelons que, selon M. Poirier, les dirigeants d’Olymel n’ont pas l’intention de changer d’idée. De plus, il semblerait que la direction compte maintenir sa décision en ce qui a trait à la diminution de la rémunération globale de 30 % pour ce qui est de la masse salariale des travailleurs. Par le passé, les travailleurs de l’usine de Vallée-Jonction ont refusé les offres d’Olymel, une première fois à 99,5 % et une seconde fois à 99,3 %.

Rumeur ou réalité?
Actuellement, il semblerait que la partie patronale et le syndicat de l’abattoir d’Olymel de Vallée-Jonction négocient pour trouver un terrain d’entente. S’agit-il d’une simple rumeur ou d’une réelle rencontre? Bien que, dans la région, le bruit court en ce qui concerne une réunion entre les deux parties, les responsables des communications de la CSN et d’Olymel, pour leur part, refusent de confirmer ou d’infirmer la rumeur.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié le 22 juillet 2025

Travailleurs étrangers temporaires: les manufacturiers au pied du mur

Il est minuit moins une pour les manufacturiers partout au Québec, alors que des centaines de travailleurs étrangers temporaires (TET) devront bientôt quitter le pays en raison des règles du gouvernement fédéral limitant leur nombre dans les entreprises. C'est du moins le cri d'alarme lancé cette semaine par Manufacturiers & Exportateurs du ...

Publié le 22 juillet 2025

Ottawa envisage de relever le plafond de l'assurance-dépôts à 150 000 $

Le gouvernement fédéral sollicite des commentaires sur les modifications apportées au cadre canadien d'assurance-dépôts, qui pourraient porter le plafond de couverture à 150 000 $. À l'heure actuelle, la Société d'assurance-dépôts du Canada (SADC) garantit les dépôts des Canadiens jusqu'à 100 000 $ en cas de faillite bancaire, à condition qu'ils ...

Publié le 18 juillet 2025

Des pénalités peuvent s'imposer pour les réservations fantômes

Les restaurateurs sont désormais autorisés à appliquer des pénalités en cas de réservations fantômes. Cette mesure avait été annoncé au début du mois par le ministre de la Justice, procureur général du Québec et ministre responsable de la protection des consommateurs, Simon Jolin-Barrette, ainsi que le ministre délégué à l'Économie, Christopher ...

app-store-badge google-play-badge