La conférence régionale des élus de la Chaudière-Appalaches demande au Gouvernement du Québec de poursuivre ses interventions
Logo de Olymel
La menace de fermeture pesant sur l’usine d’abattage d’Olymel de Vallée-Jonction inquiète fortement la Conférence régionale des élus de la Chaudière-Applaches (CRÉ), au point qu’elle demande au gouvernement du Québec de mettre tout en oeuvre afin que les discussions entre les deux parties et le conciliateur-médiateur nommé par le ministère du Travail dans ce dossier, M. Jean Poirier, aboutissent favorablement.
« Il faut à tout prix éviter que la menace de fermeture qui plane sur l’abattoir de Vallée-Jonction se concrétise. Il serait désastreux pour l’économie de toute la région de la Chaudière-Appalaches que cette entreprise, qui emploie près de 1 200 personnes, ferme ses portes. À ces pertes d’emplois directs s’ajouteraient quelque 3 000 emplois indirects qui touchent plus particulièrement les MRC de La Nouvelle-Beauce, de Robert-Cliche, de Beauce-Sartigan et de L’Amiante. Cette fermeture aurait aussi des conséquences très importantes pour les producteurs de porcs de la région et les autres entreprises opérant en sous-traitance pour Olymel. Le gouvernement du Québec doit poursuivre ses efforts pour éviter cette fermeture », a indiqué le président de la CRÉ de la Chaudière-Appalaches, M. Réal Laverdière.
Consciente de l’importance de cette entreprise pour l’économie régionale, la CRÉ souhaite ardemment que soit reconsidéré, au besoin, le délai annoncé du 28 janvier afin que les deux parties puissent en arriver à une entente satisfaisante.
On rappelle que la CRÉ constitue l’interlocuteur priviligié du gouvernement en matière de développement régional en Chaudière-Appalaches. Elle a principalement pour mandat d’encourager le développement régional, de favoriser la concertation des partenaires régionaux et de donner, le cas échéant, des avis au gouvernement.
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.