Olymel ; rencontre avec les dirigeants, annulée
La rencontre de ce matin entre Olymel et le syndicat des travailleurs n’a pas eu lieu. Les représentants du syndicat déplorent le fait qu’Olymel ait refusé de tenir la rencontre.
En fait, c’est que la direction refuse de rencontrer les syndicats de Vallée-Jonction et de St-Simon. Ceux-ci prétendent vouloir faire affaires avec l’usine de Vallée seulement, en affirmant que le cas de l’usine de St-Simon est déjà réglé. Selon M. Roger Deslauriers, aux services des communications ; « le syndicat des travailleurs avait un mandat de se présenter en réunion avec le syndicat de St-Simon et la direction d’Olymel le savait très bien. »
Olymel veut s'en tenir à l'intégralité de ses demandes, demandes qui, mentionnons le, ont été refusées deux fois soit en novembre 2006 et le 14 janvier dernier, à scrutin secret par l'assemblée générale des travailleurs. Vu l'état inchangé des positions d'Olymel, il est impossible, pour le comité exécutif syndical, de reconsidérer une proposition qui a été rejetée, la première fois à 99,5% et la seconde à 99,3%.
Dimanche dernier, les travailleurs ont également voté, à 98%, pour que des négociations soient entamées avec les porte-paroles d’Olymel. Lundi, Olymel a rendu public le fait qu’ils ne changeraient pas leur position d’un quart de pouce. « Si on décode leurs propos, ils voulaient un bras, ils veulent toujours un bras, mais ils acceptent qu’il soit découpé soit en biseau ou soit en rondelle, bref ils veulent que le résultat soit le même, on n’appel pas ça négocier », d’exprimer Roger Deslauriers.
Le président du syndicat de l'usine de Vallée-Jonction voudrait voir la situation débloquer. 'Nos mandats sont clairs, mais la direction d'Olymel n'en tient tout simplement pas compte. Elle nous convoque en semblant croire que nous irons négocier des modalités qui leur permettront de mettre en application leur projet que les travailleurs ont jugé irrecevable. Malgré cela, nous demeurons ouverts à la négociation et nous tenons à nos emplois. Nous attendons des signes d'ouverture de la compagnie, ce que nous ne percevons pas actuellement', déplore Gino Provencher. (Extrait du communiqué transmis par le groupe CNW).
Même si la réunion d’aujourd’hui n’a pas eu lieu, le syndicat demande que des véritables négociations démarrent et espère une rencontre dans les prochains jours, mais toujours dans le respect des mandats de l’assemblée générale.
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