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La quincaillerie Royal & Gilles de St-Benoît ferme ses portes

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5 octobre 2018
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Alexandre Poulin
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Par Alexandre Poulin, Journaliste

Le village de Saint-Benoît-Labre perdra l'un de ses atouts. Le 1er octobre dernier, la quincaillerie Royal & Gilles a annoncé à ses clients qu'elle fermera définitivement ses portes. Une vente de fermeture est en cours depuis cette annonce.

Les quelque 700 foyers de la municipalité située aux abords de Saint-Georges ont appris la nouvelle en recevant une feuille qui en témoigne dans leur boîte à lettres. Pour l'instant, la date exacte de la fermeture n'est pas connue. Jusqu'à épuisement des stocks, il y aura un minimum de 25 % de rabais sur tout en magasin.

À Saint-Benoît-Labre, cette quincaillerie fait partie du décor depuis longtemps. Fondée en 1983 par Gilles Busque et Royal Veilleux, elle a été située sur la rue Principale à l'angle de la route 271 durant cinq ans dans le bâtiment de ce qui allait devenir le dépanneur Ki-A-Tout, aujourd'hui fermé. En 1988, la quincaillerie, qui était déjà devenue incontournable, a fait construire un bâtiment à sa mesure, situé sur la route 271, juste en face des Constructions Binet.

Une maladie incurable

Contrairement à ce que certains ont pensé, Gilles Busque, l'unique propriétaire depuis 2001, sa femme, Louise Baillargeon, et leur fils, Dominic, ne sont pas contraints de fermer boutique en raison de difficultés financières. Malheureusement, M. Busque a appris le printemps dernier qu’il était atteint d’une maladie incurable.

Depuis juillet, Louise et Dominic tiennent le commerce à bout de bras, mais cette situation ne peut tout simplement pas durer. Trouver du personnel qui répond à leurs critères de service est aussi très difficile parce que cela prend des années pour acquérir des connaissances dans tous les départements.

« Je me suis fait demander si je fermais parce que je n'arrivais pas financièrement, et ce n'est pas le cas. C'est parce que Gilles est malade. Je le dis depuis lundi », nous confie Mme Baillargeon.

La compétition féroce entre-t-elle en ligne de compte ? « C'est sûr que la compétition nous a nuis, raconte Gilles Busque. Quand ils ont commencé à construire le BMR, dans le secteur ouest de Saint-Georges, ça a aidé un peu à la décision. »

Un rapport privilégié avec les clients

Durant toutes ces années de travail, ce que le couple a aimé le plus est nul autre que le service à la clientèle. « C'est vraiment de nos clients qu'on va s'ennuyer », dit Louise Baillargeon. Bien qu'il ait remarqué une baisse de l'achalandage dans les dernières années, notamment en raison de la compétition, Gilles Busque croit avoir gardé ses clients à cause du maintien du même service. « C'était notre marque première », poursuit sa femme. « On est en liquidation et donne encore du service », conclut-elle.

 

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