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La campagne « Créateurs d'impact » veut redorer l'image du secteur de l'imprimé

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31 août 2018
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Alexandre Poulin
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Par Alexandre Poulin, Journaliste

(Saint-Georges, Québec) Hier, au Georgesville, le Comité sectoriel de main-d'oeuvre des communications graphiques du Québec (CSMOCGQ) a lancé la campagne « Créateurs d'impact » pour promouvoir l'industrie de l'imprimé. 

Avec la pénurie de main-d'oeuvre qui frappe le Québec, et plus particulièrement la Beauce où le taux de chômage est pratiquement nul, il y a maintenant une crise en matière de recrutement. Le secteur des communications graphiques est mal connu et est souvent donné pour moribond, soutiennent les organisateurs de la campagne promotionnelle. 

Or, a lancé Denis Laftakis, coprésident patronal de la CSMCGQ, « imaginez cette salle sans impression ». « L'impression est nécessaire au même titre que la respiration », a-t-il poursuivi.

En effet, le quotidien des citoyens est parsemé des fruits de l'imprimé. Pensons à l'impression publicitaire, l'édition, l'affichage et l'emballage. La méconnaissance de ce secteur, pourtant essentiel, n'aide en rien les institutions éducatives à recruter de la main-d'oeuvre compétente et qualifiée.

« On entend trop souvent que ça ne va pas bien dans l'industrie, et ce n'est pas le cas. Il y a un changement dramatique : comme dans toutes les industries, il y a une pénurie de main-d'oeuvre avec laquelle on doit vivre, mais aussi un changement avec l'arrivée des nouvelles technologies. L'imprimerie est ici pour rester, et c'est une partie de notre message. »
- Denis Laftakis

En raison de cet état de fait, plusieurs entreprises beauceronne se sont alliées au CSMOCSG pour alimenter la réflexion. Un comité de réflexion a été formé. Il est composé de Solisco, Transcontinental, Interglobe, WestRock, Turbo Images, Multi-Excel et du Groupe Audaz. Leurs efforts ont mené à la campagne « Créateurs d'impact ». La firme georgienne La boîte a été mandatée pour créer une identité à ce groupe de réflexion. « Les communications graphiques, + cool que jamais », peut-on lire sur une affiche.

L'idée sous-jacente à ce nom est que cette industrie est créatrice d'impact. Considérant l'omniprésence des affiches, de la signalisation, des publicités et des emballages, il est difficile de nier l'impact considérable de l'imprimé dans la vie quotidienne.

« Un des gros problèmes de l'industrie, c'est que tout le monde pense que le print est mort. Ce n'est pas vrai. On a fait notre virage ; on a fait notre adaptation. Aujourd'hui, quand on rentre dans une imprimerie, ce n'est pas juste une machine avec beaucoup d'encre par terre. [...] Qu'est-ce que ça donne ? On a une industrie qui est beaucoup plus forte qu'elle était. »
- Jamie  Barbieri, président de l'Association québécoise de l'industrie de l'imprimé (AQII)

Dans la région de la Chaudière-Appalaches, le domaine des communications graphiques génère 3500 emplois dans une centaine d'entreprises. Cela fait d'elle la troisième région en importance au Québec relativement au nombre d'emplois pourvus.

Objectifs de la campagne

Le but de la campagne est de changer la perception des gens vis-à-vis du secteur de l'imprimé et d'en redorer l'image. « L'imprimé, ce n'est pas mort : c'est plus dynamique que jamais », a mentionné Nancy Moisan, chargée de projet au CSMOCGQ et animatrice de la conférence de presse.

Faire connaître ce domaine aux jeunes personnes et les inciter à s'inscrire dans des programmes de formation scolaire qui y sont reliés faire sont d'autres objectifs de la campagne, sans oublier la rétention du personnel en déjà en fonction.

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