Un plus grand potentiel d'utilisation que prévu pour la voie ferrée entre Vallée-Jonction et Thetford Mines
Sur les 34 entreprises rencontrées par Développement PME Chaudière-Appalaches, près de 70 % d'entre elles utiliseraient le train si la voie ferrée entre Vallée-Jonction et Thetford Mines était de nouveau fonctionnelle.
Sur les 34 entreprises rencontrées par Développement PME Chaudière-Appalaches, près de 70 % d'entre elles utiliseraient le train si la voie ferrée entre Vallée-Jonction et Thetford Mines était de nouveau fonctionnelle.
L'étude de marché réalisée par Développement PME (DPME) concernant la remise en service du chemin de fer et d’un centre de transbordement logistique à Thetford Mines est maintenant terminée. Le potentiel d'utilisation de cette voie ferrée dépasse d'ailleurs les hypothèses de départ.
À lire également : La voie ferrée entre Vallée-Jonction et Thetford Mines pourrait être remise en service.
DPME a été mandaté conjointement par Chemin de fer Sartigan, Logi-Bel Inc. et Industries Canatal dernièrement pour réaliser une étude de marché visant la remise en service de la voie ferrée entre Vallée-Jonction et Thetford Mines, secteur Black Lake, et l’implantation d’une cour de transbordement ferroviaire. À l'issue de cette étude, plusieurs entreprises de la région verraient un grand potentiel d’utilisation du transport ferroviaire.
Une quarantaine d’entreprises ont été initialement ciblées et contactées par téléphone. De ce nombre, 34 ont été rencontrées en personne par un spécialiste en logistique de DPME. Une analyse des mouvements de transport longue distance entrants et sortants de charge complète a été effectuée avec chacune des entreprises participantes. L’objectif était de valider si certains de ces mouvements actuellement faits en camion étaient convertissables en transport ferroviaire conventionnel ou intermodal (conteneur) si la voie ferrée était remise en service.
« Sur les 34 entreprises rencontrées, près de 70 % utiliseraient le train si la voie ferrée était de nouveau fonctionnelle », a mentionné l'expert en logistique chez DPME et responsable de l’étude, Christian Tremblay. « Selon les chiffres que présente l’étude, 10 158 wagons par an pourraient transiter sur le tronçon, soit 7 283 wagons entrants et 2 875 sortants. Ces chiffres dépassent largement ce qui avait été estimé par les promoteurs de l’étude », a-t-il ajouté.
Ces 23 entreprises pourraient ainsi réaliser des millions de dollars d’économies de transport sur une base annuelle, considérant que le train peut être jusqu’à 40 % moins cher que le camion. « Ces entreprises auraient indéniablement un gain important en termes de compétitivité, ce qui aurait un effet des plus positifs sur leur développement et leur croissance. Plusieurs entreprises ont d’ailleurs mentionné que certains marchés pourraient même s’ouvrir à elles si le coût de transport était réduit », a indiqué le directeur général de DPME, Daniel Voyer.
Six entreprises ont d’ailleurs affirmé qu’elles avaient absolument besoin du transport ferroviaire pour diverses raisons. Premièrement, pour l’obtention de certaines certifications environnementales comme le « Leadership in Energy and Environmental Design », système d'évaluation reconnu comme la marque internationale d'excellence pour les bâtiments durables dans 132 pays, qui avantage les fournisseurs qui émettent moins de gaz à effet de serre en matière de transport de marchandises. Précisons que le train émet sept fois moins de GES que le camion pour une unité transportée sur une distance donnée.
Deuxièmement, certaines entreprises ont mentionné que des projets en lien avec la revalorisation des résidus miniers de la région ne se font pas actuellement, car il est impensable d’utiliser le camion de façon économique, rendant le transport ferroviaire d’une grande nécessité.
Deux d’entre elles ont même mentionné qu’elles devraient déménager ou cesser leurs activités dans la région à moyen terme si le transport ferroviaire n’était pas remis en fonction dans les années à venir.
14 commentaires
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Tu diras ça à Montréal, Ottawa et Toronto qui investissent des millions dans la construction de rail pour train léger afin de remplacer les autobus.
Ou bien à tout les investisseurs miniers dans le nord du Québec. Ou bien à la majorité des entreprises dans l'ouest canadien.
voyez la réalité, le train n'est pas 100 ans en arrière, il est juste pas en Beauce, alors qu'il est partout ailleurs. Et ne t'en fait pas, on aura toujours besoin de camioneur.
NOUS SOMMES SUR LA MÊME VOIE FERROVIAIRE
Marco Parent - 2017-07-05 16:40
@ Marco Parent, Tring Jonction......Simple question si vous utilisé le train depuis toujours ....... il serait intéressant de nous aviser nous les lecteurs quelle est la Compagnie Chemin Fer donc vous êtes le client ? merci de répondre a ma demande .
CITOYEN AVISÉ :)
Pierre-Rock - 2017-07-05 21:19
Peut on mettre l heure juste , la personne qui la reparti que vous nommer , a eu des subventions , mais a aucunement fait les réparations exigées , donc voila le pourquoi que il a refusé de donner le service aux compagnies industrielles de la Beauce .......de plus encore aujourd hui des subventions a coup de millions ( encore le peuple ) sont allouées pour une piste cyclable dans la Beauce qui apportera aucun emploie et aucune économie aux industries de la Beauce et oui donnons des jeux au ti peuple , mais pas des emploies viables pour les familles d aujourd hui et pour nos futures générations
NOS INDUSTRIES ONT DROIT D AVOIR DEUX CHOIX
TRAIN & CAMION
Ingénieur de locomotives - 2017-07-19 07:49
Voila le sens de la réalité , bien réfléchi et dit , notre province se doit d être exploité encore dans ces moindres recoins et non de la laisser mourir au dépend de notre voisin l Ontario