Pierre-Olivier Drouin refuse l'offre des « Dragons »
De passage à l’émission « Dans l’œil du dragon », l’entrepreneur originaire de Saint-Georges, Pierre-Olivier Drouin, et son associé, François Ménard, ont proposé un investissement de 300 000 $ contre 20 % de leur entreprise, Firebarns, aux entrepreneurs aguerris.
Deux clans se sont formés parmi les « Dragons » à la suite de la présentation du plan d’affaires des hommes dont l’entreprise est spécialisée dans la fabrication de sauces piquantes : Caroline Néron et Gilbert Rozon d’un côté, ainsi que Martin-Luc Archambault et Christiane Germain de l’autre. Serge Beauchemin a alors opté pour ces derniers afin de présenter une offre commune à MM. Drouin et Ménard. Le trio offrait donc les 300 000 $ demandés contre 49 % de l’entreprise en plus de 5 % de royauté, soit 5 % de profit sur les produits vendus, un pourcentage qui diminuerait à 2,5 % une fois l’investissement remboursé.
L’offre a cependant été refusée. « Nous n’avons pas fait de contre-offre. Nous ne voulions rien savoir de concéder 49 % de notre entreprise », a déclaré M. Drouin. Cependant, il a quand même apprécié son expérience. « Au point de vue personnel et professionnel, ce fut extraordinaire. C’est sûr que c’est une heure trente de tournage condensé en une dizaine de minutes, mais c’est une expérience incroyable. Tu négocies avec des gens d’expérience qui ont bien réussi. C’est vraiment quelque chose de spécial », a-t-il ajouté, voyant d’un bon œil le fait que les « Dragons » avaient tout de même accepté d’investir 300 000 $, un montant très élevé par rapport aux demandes des autres entrepreneurs qui vont à l’émission.
« Nous sommes une entreprise en croissance. Il ne faut pas oublier que nous voulons aller partout sur la planète, à commencer par le marché canadien en 2018 et le marché américain ensuite. C’est pour cela que nous ne voulions pas donner 49 % de notre “business” », poursuit M. Drouin, précisant que de nouvelles sauces seront bientôt sur le marché.
D’ici là, l’entreprise souhaite solidifier ses bases. « Nos produits sont déjà en vente dans 70 IGA de la province et nous visons les 120. Une soixantaine de restaurants proposent également nos sauces, dont les restaurants le Shaker et le Rock Café à Saint-Georges. D’autres commerces vendent également nos produits, comme Olives et gourmandises qui a cru en nous dès le début », conclut l’entrepreneur.
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