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Un comité pour aider son entreprise, pas un cercle d’amis

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22 novembre 2006
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Tel était le message laissé par Bernard Bolduc de BCH Unique à 60 personnalités d’affaires rassemblées à L’Auberge Bénédict Arnold ce matin. Le Centre d'aide aux Entreprises - CAE - tenait un déjeuner-conférence portant sur les avantages de mettre en place un conseil d’administration ou comité consultatif.

Commençons par définir quelle est la différence entre les deux formes de comité. Le CA est présent souvent dans les plus grandes entreprises ou chez celles qui ont recours à des investisseurs majeurs externes. Elle implique directement les membres du conseil sur le plan légal et ceux-ci ont une responsabilité personnelle. Les membres qui siègent sur le conseil d’administration y apportent leur expérience et leur savoir-faire. Un comité consultatif bénéficie des mêmes avantages sur le plan conseil, mais sans impliquer légalement les membres externes à l’entreprise qui y siège.

La rémunération des membres d’un comité consultatif est très variable. Selon M. Pier Dutil, modérateur de l’événement, on peut compter un minimum de 500$ par rencontre et plus selon le calibre du conseiller pour 4 à 6 rencontres par année. Le choix des membres du comité consultatif doit se faire dans le but de compléter les talents et forces du chef d’entreprise. On devrait éviter les amis et les gens qui sont dans la même industrie que nous. Éviter également les gens qui auraient les mêmes forces que nous.

Un comité consultatif devrait être formé d’au moins 3 à 4 personnes et ne devrait pas être minoritaire face à une entreprise avec plus d’un actionnaire dont ceux-ci siègent sur le comité. Le fait d’être minoritaire vient réduire considérablement son efficacité en cas de dossier chaud. On devrait aussi se doter d’un processus de rotation des membres du comité afin de ne pas tomber dans le confort. M. Bolduc a fait remarquer que, d’amener un nouveau membre sur le comité change complètement la dynamique et fait voir autrement certains dossiers.

La tenue d’un comité consultatif nécessite une journée de travail et une très bonne préparation. Tous étaient d’accord que la préparation est la clé du succès, même que M. Bolduc a confié que la préparation de la rencontre lui était souvent suffisante pour régler bien des dossiers. Par contre sans le comité il ne se donnerait pas toute cette rigueur à bien détailler chacun des projets à discuter. On revient à la question de l’œuf ou la poule, qu’est-ce qui vient en premier.

Le point de vue d’un membre d’un conseil d’administration
M. Denis Gagné, administrateur, a entretenu les gens sur le rôle que doit jouer l’administrateur sur un comité consultatif. Celui-ci doit bien se préparer et demeurer à l’affût de ce qui se passe à l’intérieur de l’entreprise. Il doit être au courant des grands développements de l’entreprise et prendre l’initiative pour se garder informé. Le fait d’avoir quatre à six réunions par année est un avantage et un obstacle en même temps. L’avantage étant d’avoir une vue d’ensemble de la situation de l’entreprise et de ne pas avoir le nez collé après l’arbre. Il parlait d’une vue à 35 000 pieds d’altitude, ce qui permet à l’administrateur de donner des conseils en fonction d’un plus grand champ de vison. L’obstacle est de ne pas être assez informé de ce que vit l’entreprise, de là l’importance de faire un suivi rigoureux.

Pour ceux qui seraient intéressés à en savoir plus, vous pouvez communiquer avec le Centre d’aide aux entreprises.

Il existe aussi un service donné par le Groupement des Chefs d’entreprise qui consiste à donner à l’entrepreneur une liste de noms d’administrateurs qui sont intéressés à siéger sur un comité consultatif. Cette liste est établie en fonction des critères de sélection de chaque entrepreneur; il a donc une partie du travail de sélection de complété.

Par Claude Poulin
EnBeauce.com

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