Sur la façade de son garage à la station, il se décrivait comme «Contracteurs généraux» (photo 1 de 1958). Né en 1912, c'est en 1943 que M. Roy achète son premier camion, faisant du camionnage à son compte pour le Ministère de la Colonisation. Il se procura bientôt deux autres camions puis une pelle mécanique, et c'est ainsi que démarra son entreprise, vers 1948. Huit ans plus tard, en 1956, il se construisit un immense garage (de 50 par 100 pieds) sur la route 23 (aujourd'hui 173) dans le secteur de la station, là où se trouve aujourd'hui un bâtiment de vente d'autos Toyota et GM, non loin de la 87e rue. C'était à la fois le garage, l'entrepôt et les bureaux de la compagnie Laurent Roy. Tous ses camions et autres machineries lourdes étaient de couleur orange avec le nom de la compagnie écrit en blanc dans une ellipse bleue. La 2e photo nous montre tout le secteur en 1966, et l'immeuble de Laurent Roy est celui du milieu, entre deux autres bâtiments un peu semblables; celui à gauche était Paquet Sportif division Marine, tandis que celui de droite était Saint-Georges métal Works de Claude Gendron. Il était en face du restaurant Aux Souvenirs qui fut déménagé à l'été 1994 pour faire place au restaurant Normandin. Remarquez sur cette photo aérienne qu'on aperçoit en arrière-plan les deux ponts de la Station, on y construisait le nouveau juste à côté de l'ancien qui fut détruit lorsqu'on ouvrit le nouveau. On réalise que Place 90 et l'édifice Tanguay Meubles n'existaient pas encore à cette époque. La 3e photo est un montage nous montrant la cour de son garage occupée par plusieurs camions, pelles mécaniques et bulldozers. Celui dont on voit la photo en coin est son contremaitre et mécanicien en charge Gérard Perron qui était son homme de confiance. Son comptable était M. Roch Maheu. Il avait 20 employés réguliers mais le nombre doublait pendant la haute saison d'été. M. Perron opérait parfois lui-même un bulldozer, comme on le voit à la 4e photo (au début le l'été 1959), alors qu'il commençait l'excavation du terrain où allaient être construites les piscines de l'OTJ de l'est.
Après le décès de M. Roy, ses fils Jacques et Simon prirent la relève. Le garage-entrepôt des photos fut complètement détruit par un incendie en 1980 (photo 5). Ce fut la fin de cette entreprise.
Photos 1, 2, 3 et 4 du fonds Claude Loubier. Photo 5 du fonds Éclaireur-Progrès. Texte et recherches de Pierre Morin.
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