Cette fois, un reportage sur notre histoire récente, même les plus jeunes connaissent cet établissement familier (photo 1). Celui-ci a ouvert ses portes chez nous le jeudi 23 novembre 1972. C'était le premier établissement de restauration rapide à Saint-Georges et il a connu un succès fulgurant. Pendant longtemps, on y voyait des files de clients faisant la queue à la porte pour obtenir leurs morceaux de poulet panné, files encore plus longues les fins de semaine. La plupart se rappellent de la serveuse gentille et toujours souriante qui y a travaillé pendant 42 ans, Mme Gisèle Boucher, qu'on voit à la 2e photo (elle a commencé le 5 janvier 1973), accompagnée de celui qui y fut longtemps gérant, le sympathique Gilles Pépin. Un article complet fut publié dans l'hebdomadaire régional dans les jours suivant l'ouverture, donnant tous les détails de ce nouveau service à Saint-Georges (photo 3). On y voit entre autres la photo du 1er gérant Ronald Fortin, celui-là même qui a eu la bonne idée d'engager la charmante Gisèle. Avant ce commerce, il y avait sur le même terrain deux résidences, celle de Gérard Dionne à gauche et celle d'Amédée Dionne à droite (photo 4). On les a toutes deux déménagées quelques mois avant la construction de PFK. La 16e rue fut élargie et le restaurant a pris le reste de l'espace jusqu'à la 15e rue. Saviez-vous que cette chaîne a 15,000 succursales dans le monde, dont plus de 3500 en Chine. Ces restaurants ont connu leur heure de gloire au Canada dans les années '70. Mais aujourd'hui, le colonel Sanders perd des plumes, les gens surveillent leur alimentation et plusieurs se désintéressent de la malbouffe. Plusieurs ont fermé un peu partout dans la province, et il n'y en a plus aucun dans la ville de Québec, le dernier (du boulevard Hamel) ayant fermé ses portes le 29 décembre 2019. Ces fermetures sont causées par des difficultés financières et le manque de personnel. Mais celui de notre ville semble toujours bien fonctionner et la clientèle est encore au rendez-vous. On peut se gâter une fois de temps en temps, c'est bon à s'en lécher les doigts.
Photo 2 du fonds Normand De Lessard. Photo 3 du journal l'Éclaireur-Progrès. Photo 4 du fonds Gertrude Dionne. Texte et recherches de Pierre Morin.
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