Vous le reconnaissez? Un indice, cette photo fut prise il y a quelque temps devant le moulin Brochu. Ce bâtiment fut démoli en 1955 pour céder le passage au viaduc sur le boulevard Lacroix. Vous vous demandez peut-être qui est ce Pierre Morin qui publie ce blogue pour la Société Historique Sartigan. Hé bien, là vous avez sa photo. Je suis encore facilement reconnaissable car je n'ai presque pas changé, même si la photo fut prise il y a 70 ans. J'avais alors 2½ ans. Je porte encore des «culottes courtes» quoique maintenant on appelle ça un bermuda. Ma couleur de cheveux a beaucoup évolué. À l'époque, j'étais blond pâle, je suis devenu brun foncé à l'âge adulte et je suis maintenant gris tirant sur le blanc. J'examinais le bouquet de fleurs que je m'apprêtais à aller remettre à ma mère. Qu'on ait pris cette photo à cet endroit était prémonitoire, jamais on aurait alors pensé qu'un jour, je publierais une chronique historique sur ce vénérable moulin Brochu. Si vous voulez en connaitre davantage sur cet édifice historique (démoli hélas en 1955), son histoire fut publiée ici même sur ce site le 22 décembre 2018, vous pouvez donc la lire en allant consulter les archives de décembre 2018. Je suis né près de ce moulin, dans la rue Saint-Antoine (120e rue) où j'ai vécu jusqu'à l'âge de 4 ans, à l'adresse suivante: 980, 120e rue, près du sentier menant à l'église L'Assomption (qui n'existait pas encore à cette époque). Mon père travaillait à la Saint-Georges Woolen Mills. Alors, avec toutes ces informations, j'espère que vous me reconnaitrez lorsque vous me rencontrerez quelque part en ville. En attendant, je vais m'efforcer de continuer à parcourir les archives afin de pouvoir encore longtemps publier cette chronique sur cette ville où j'ai mes racines. Salutations à tous les géorgiens et géorgiennes.
Texte et photo de Pierre Morin.
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