Photo (vers 1950) de l'ancien pont de fer à trois arches qui fut érigé en 1924 sur la rivière Famine dans ce qu'on appelait à l'époque le secteur de la Station. Il fut nommé pont Fortier en l'honneur du député libéral provincial de Beauce de 1921 à 1929, Joseph-Hugues Fortier. C'est la compagnie Jolicoeur et Vickers qui l'a construit pour 64,885$, octroyé à 75 % par le gouvernement.
Auparavant, il y avait un pont plutôt rudimentaire (érigé en 1899), un genre de ponceau, relié à la rive opposée par une route surélevée surnommée la «Terrace». Ce lien fut emporté par le déluge de juillet 1917, tel qu'on le voit à la deuxième photo. Au bout (nord) de ce pont, on y aperçoit la maison qui existe encore et qui appartient à l'épouse (veuve) de M. Charles-Auguste Poulin. Édouard Lacroix a sauvé deux hommes de la noyade lors de cette terrible inondation et a failli se noyer lui-même en essayant de traverser à cet endroit en pleine nuit pendant l'orage. Il a réussi à s'agripper à un aulne avant d'être secouru.
Pour donner une idée de la conformité des lieux à ceux qui ne l'ont pas connu, la troisième photo (photo 3) du pont Fortier nous le montre à l'automne 1966 à côté du nouveau pont (actuel) en voie de terminaison. On réalise que les deux ponts partaient pratiquement du même point sur l'entrée sud, mais que la sortie nord aboutissait à une nouveau chemin qui est actuellement la route 173. L'ancienne route nationale (route 23) est maintenant la 5e avenue dans le secteur du commerce de location Loutec.
Dans les années '50, il y avait trois ponts à arches bâtis dans le même style à Saint-Georges. On peut cependant les distinguer facilement. Le pont Fortier avait 3 arches, le pont au centre-ville avait 2 arches et la pont sur la rivière du Loup (à Jersey-Mills) avait une seule arche.
Photos du fonds Claude Loubier. Texte et recherches de Pierre Morin.
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