Voyage à Oshkosh, WI (partie 3)
Hugues Drouin
Voyage à Oshkosh, WI (partie 3)
Comme prévu, nous décollons donc vers 8:30 le vendredi matin de Saint-Georges pour un escale à Lindsay (Ontario), soit environ 357 miles nautiques ou 660 kilomètres pour une durée de vol d’environ deux heures trente à 8 500 pieds. Après le décollage, nous montons immédiatement à 4 500 pieds pour contacter le centre de contrôle de Montréal qui nous confirme qu’Ils nous ont bien en vue sur leur radar
Je leur demande un suivi radar qui est accordé. Cette procédure nous assure que l’on est suivi par radar et que si un traffic est conflictuel, on en est immédiatement avisé.
On nous avise cependant de demeurer à 4 500 pieds jusqu’à Montréal et que nous devrons contourner la zone de Dorval par le sud, vue l’intensité du traffic à Montréal. Pas de problème, on aura tout simplement moins de vent de face, car on a un vent de face d’environ 15 nœuds. Normalement, plus nous montons en altitude, plus le vent est fort et il est généralement de l’ouest, que qui signifie que nous l’aurons en pleine figure. Nous admirons le paysage et passons près du mont Adstock, Drummondville, Beloeil et Saint-Hyacinthe. Nous contournons comme prévue Montréal par le sud pour passer au-dessus de Valleyfield. Le reste du trajet s’effectue sans problème en suivant nos coordonnées GPS .
Simon décollera plus tard suite à une obligation de finir son quart de travail. Nous avons convenu de se rejoindre à Port Huron, Michigan, l’endroit où l’on se dédouanera. Cela représentera pour lui un vol d’environ 570 milles nautiques (1,050 kilomètres ). Une bonne ride qui leur prendra près de quatre heures de vol, toujours avec un bon vent de face.
Le tout se passe très bien et on a droit à de magnifiques paysages qui déroulent sous nos ailes. Avant de redécoller de Lindsay, nous avons confirmé de nouveau avec le US Custom notre heure d’arrivée prévue. Nous redécollons donc pour Port Huron (Mi). Dès mon décollage, je contacte le centre de contrôle de Toronto pour un suivi radar jusqu’à Port Huron et une autorisation de vol à 8 500 pieds.
J’en profite pour me remémorer mon premier voyage à Oshkosh en 1980, alors que les systèmes de navigation GPS n’existaient pas.
Une carte avec lacs et forêts et la navigation manuelle, pas évident en passant par le nord de l’Ontario avec ses milliers de lacs qui se ressemblent tous les uns plus que les autres.
Tout un contraste. À chaque arrêt, je change le rôle de pilote et co-pilote avec mon frère Jeannot. De cette façon, le voyage est plus intéressant. Notre plus grosse crainte étant toujours la météo, nous sommes heureux de constater que cette dernière collabore à notre projet.
Étant de nouveau réunis, la dernière étape de notre voyage consiste à traverser le lac Michigan et à atterrir à Oshkosh. S’il y a un moment où l’intensité augmente d’un cran, c’est bien à ces deux étapes.
Dans mon prochain blogue, on se rends donc à Oshkosh.
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