Tous ne veulent pas léguer un héritage
Côme Simard
Jusqu'à tout récemment, léguer un héritage était la chose à faire. Les parents épargnaient suffisamment pour pouvoir laisser à leurs enfants une certaine forme de « manne » que ceux-ci pouvaient ensuite investir en vue de leur propre retraite.
Plusieurs études réalisées au cours des dernières années montrent toutefois qu'un certain nombre de baby-boomers envisagent de dépenser l'argent qu'ils ont amassé plutôt que de le léguer. Bien que les données canadiennes à ce sujet soient plutôt rares, une étude australienne récente* indique qu’un cinquième des baby-boomers consultés prévoient piger dans l'héritage de leurs enfants pour se payer des voyages.
Selon une étude réalisée en 2016 au Royaume-Uni**, un sixième des gens âgés de 50 à 70 ans prévoient dépenser tout leur argent avant leur décès, et un rapport datant de 2014*** indiquait que 66 % des gens âgés de 50 à 65 ans préféreraient dépenser leur argent plutôt que de le léguer à leurs enfants. Christine Van Cauwenberghe, vice-présidente, Planification fiscale et successorale au Groupe Investors explique que, selon son expérience, la plupart des baby-boomers avec qui elle parle veulent toujours laisser quelque chose à leurs enfants – mais qu'à la fin, nombre d’entre eux dépenseront vraisemblablement une part beaucoup plus grande de leur bas de laine que l'auraient fait leurs parents.« Les baby-boomers qui font un plan financier peuvent se rendre compte qu'ils auront besoin de la majorité de leurs actifs pour subvenir à leurs propres besoins, surtout à mesure qu’ils vieillissent et que leurs besoins de soins de santé coûteux s’accroissent.
Les gens ont besoin de l'argent qu'ils ont mis de côté, mais souhaitent quand même laisser quelque chose à leurs enfants. L'assurance leur permet de faire les deux. »
Si les baby-boomers achètent une assurance vie et en paient les primes tout au long de leur vie, leurs enfants recevront les sommes assurées au décès de leurs parents. Cette solution permet aux parents de dépenser davantage au cours de leur vie.
Les baby-boomers peuvent aussi choisir de conserver la résidence familiale jusqu'à leur décès ou jusqu'à ce qu'ils emménagent dans une résidence avec services. Les enfants peuvent ensuite se départir de la résidence familiale et conserver le produit de la vente à titre d'héritage.
Toutefois, c'est parfois difficile à faire lorsque l'épargne-retraite des baby-boomers est étroitement liée à leur maison, ce qui implique qu'ils devront la vendre pour avoir aux fonds.
Qu’ils décident de dépenser leur argent ou d’en léguer une partie, les baby-boomers doivent en parler à coeur ouvert avec leurs enfants. « Tous doivent savoir à quoi s'attendre, précise Mme Cauwenberghe. Expliquez vos motivations et faites en sorte que votre héritage véritable ne soit pas que financier, mais s'exprime dans votre appui aux projets d'avenir de chacun. » Pour prendre la meilleure décision en regard de votre situation, il est préférable de faire appel aux services de votre conseiller financier.
*https://www.seniors.com.au/news-insights/seniors-abroad-the-australian-seniors-series (en anglais seulement)
Vous pouvez visitez notre page Facebook (www.facebook.com/Come.Simard.ig)
pour y noter vos commentaires, ce serait très apprécié
Pour créer votre richesse, contactez-moi au
1 418 227-8631 poste 223
Cette chronique, rédigée et publiée par Services Financiers Groupe Investors Inc. (au Québec, cabinet de services financiers) et par Valeurs mobilières Groupe Investors Inc. (au Québec, cabinet de planification financière), contient des renseignements de nature générale seulement; son but n’est pas d’inciter le lecteur à acheter ou à vendre des produits de placement. Adressez-vous à votre conseiller financier pour obtenir des conseils adaptés à votre situation personnelle. Pour de plus amples renseignements sur ce sujet, veuillez communiquer avec votre conseiller du Groupe Investors.
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.