N’oubliez pas votre protection financière
Côme Simard
Prévoyez une assurance médicale suffisante avant de quitter le Canada. Le régime provincial d’assurance-maladie ne suffit généralement pas à couvrir les frais médicaux exigés aux États-Unis. Vérifiez bien si la protection vous convient et retenez qu’une absence de plus de trois mois pourrait mettre en péril votre couverture d’assurance-maladie provinciale. Mettez à jour votre testament et votre procuration. C’est particulièrement important si vous posséder des biens aux États-Unis. Un décès à l’étranger peut compliquer les questions de succession. Vos proches et votre liquidateur doivent savoir où trouver votre testament. Vous pourriez d’ailleurs nommer une personne de confiance qui, comme mandataire, s’occuperait de vos finances au Canada pendant votre absence. Vous voudrez peut-être demander à un avocat américain d’examiner votre testament et votre procuration pour vous assurer que tout est en règle en ce qui concerne vos biens immobiliers américains. Ayez un plan pour vos affaires ici. Payez vos factures avant de partir et organisez-vous pour payer celles qui arriveront pendant votre absence, au moyen d’Internet par exemple. Demandez à une personne de confiance de garder un oeil sur votre résidence – certaines assurances habitation l’exigent même. Attention au fisc! Aux États-Unis comme dans d’autres pays, vous devez produire des déclarations fiscales si vous y passez un certain nombre de jours par an. Vous pourriez être assujetti à l’impôt américain et devoir remplir une déclaration de revenus américaine à titre de résident des États-Unis si vous remplissez le critère du séjour d’une durée importante de l’Internal Revenue Service (le fisc américain). Vous remplissez ce critère et êtes donc considéré par l’IRS comme un résident américain si le total des jours passés cette année aux États-Unis, plus le tiers de ceux de l’année dernière, plus le sixième de ceux d’il y a deux ans dépasse 183 jours. Cela signifie que si vous séjournez annuellement 122 jours ou plus aux États-Unis pendant trois années de suite, vous pouvez être vu comme un résident américain. Dans ce cas, vous pourriez éviter d’avoir à produire une déclaration de revenus américaine si vous remplissez le formulaire de l’IRS Closer Connection Statement for Aliens pour faire valoir que vous avez un lien plus fort avec le Canada. L’IRS ne vous accordera cependant pas cette exemption si vous passez plus de 183 jours au États-Unis durant l’année. Dans ce dernier cas, vous pourriez tenter de vous prévaloir de l’exemption disponible en vertu des règles prépondérantes contenues dans la Convention fiscale entre le Canada et les États-Unis afin de réussir à être considéré comme un non-résident par le fisc américain. Avant de partir, n’oubliez pas d’appeler votre conseiller financier pour vous assurer d’avoir la meilleure protection financière en place durant votre séjour (et tout au long de votre vie).
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Cette chronique, rédigée et publiée par Services Financiers Groupe Investors Inc. (au Québec, cabinet de services financiers) et par Valeurs mobilières Groupe Investors Inc. (au Québec, cabinet en planification financière), contient des renseignements de nature générale seulement; son but n’est pas d’inciter le lecteur à acheter ou à vendre des produits de placement. Adressez-vous à votre conseiller financier pour obtenir des conseils adaptés à votre situation personnelle. Pour de plus amples renseignements sur ce sujet, veuillez communiquer avec votre conseiller du Groupe Investors.
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