Tombé du ciel
12h56
2 septembre 2013
Temps de lecture 2 minutes
Par
Côme Simard
Avez-vous déjà rencontré le « Canadien moyen »? Moi non plus. Mais aux fins de notre exemple, disons que c’est vous et que vous recevez un héritage. Comme l’héritage du Canadien moyen est relativement modeste, il vous faudra savoir comment en tirer le meilleur parti. Voici quelques conseils :
• Connaissez votre héritage. Est-il constitué d’argent liquide ou de placements facilement liquidables? De terrains, de bâtiments ou d’oeuvres d’art qui prennent plus de temps à vendre ou que vous aimeriez conserver? Héritez-vous directement ou par le biais d’une fiducie sur laquelle vous n’avez aucun contrôle?
• STOP! Faites le point. En fonction de vos objectifs et de vos rêves, dressez la liste de vos besoins immédiats et futurs en termes de revenu et de capital. Répartissez l’actif en conséquence, autrement dit, ne placez pas l’argent dont vous aurez besoin dans un proche avenir dans des placements immobilisés à long terme ou sur lesquels s’appliqueront des frais de rachat si vous faites des retraits avant une certaine date.
• Remboursez vos dettes aux intérêts non déductibles d’impôt. Payez vos dettes dont les intérêts ne sont pas déductibles d’impôt, en commençant par celles aux taux d’intérêt les plus élevés.
• Un mot : maximisation. Vous avez des droits de cotisation au REER et/ou au CELI inutilisés? Profitez-en pour cotiser au maximum!
• Envoyez votre héritage à l’école. Investissez dans un REEE pour financer les futures études postsecondaires dispendieuses (mais nécessaires) de vos enfants.
• Épargnez pour la retraite/protégez votre patrimoine. Envisagez sérieusement d’investir l’actif non enregistré dans les fonds communs de placement d’une société de fonds, fiscalement plus avantageux que les fonds communs standards puisqu’ils vous permettent de passer d’un fonds à l’autre sans réaliser de gains en capital. Une assurance vie permanente (si vous en avez besoin) pourrait vous fournir des fonds non imposables en cas d’urgence ou de perte de revenus.
• Soyez au courant des règles sur les époux/conjoints de fait. Dans beaucoup de provinces, les cadeaux et héritages sont exclus du patrimoine familial en cas de séparation ou de divorce. Mais ils risquent d’y être inclus si vous les investissez dans un compte conjoint ou une maison/un chalet à vos deux noms, ou que vous vous en servez pour rembourser des dettes sur des biens détenus conjointement. Il serait donc peut-être plus sage de ne pas mêler votre héritage aux placements et actifs de votre tendre moitié.
Ce que vous ferez de votre héritage vous regarde, mais assurez-vous toujours de prendre des décisions adaptées à votre situation. Pour ce faire, tournez-vous d’abord vers un conseiller juridique et un conseiller financier professionnels.
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Cette chronique, rédigée et publiée par Services Financiers Groupe Investors Inc. (au Québec, cabinet de services financiers) et par Valeurs mobilières Groupe Investors Inc. (au Québec, cabinet en planification financière), contient des renseignements de nature générale seulement; son but n'est pas d'inciter le lecteur à acheter ou à vendre des produits de placement. Adressez-vous à un conseiller financier pour obtenir des conseils adaptés à votre situation personnelle. Pour de plus amples renseignements sur ce sujet, veuillez communiquer
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Pour me joindre : 1 418 227-8631 poste 223 | [email protected] |
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