Il compte finir 1er de sa catégorie le 18 août prochain à Mont-Tremblant
Simon LeBlanc : en voie de devenir professionnel dans le circuit Ironman
Simon et moi nous sommes donnés rendez-vous au Joe bicycles, boutique de vélo dont il est copropriétaire. « Comme ça je ne pourrai pas me sauver », m’explique-t-il mi-farceur, mi-sérieux. Il admet que les entrevues ce n’est pas trop son truc, à vrai dire, il a failli annuler. Pourtant, il aurait de quoi se vanter parce qu’il est en voie de passer professionnel dans le circuit des Ironman.
Il faut dire que Simon LeBlanc a toujours eu un talent naturel pour les sports. En 2016, il a complété son premier Ironman à Mont-Tremblant en 10h1m avec une préparation échelonnée sur à peine un mois… tout ça pour conquérir une fille (et ça a marché).
Trois ans plus tard, il retente l’expérience avec un but bien différent en tête : finir premier de la catégorie des 25-29 ans, afin de se qualifier pour le Championnat du monde à Kailua-Kona, Hawaii.
« Kona c’est comme la coupe Stanley pour un joueur de hockey. Je crois que c’est dans la carte mère de tout le monde qui s’enrôle dans les distances Ironman et qui a un certain potentiel », explique-t-il.
Tout porte à croire que le natif de Saint-Prosper parviendra à obtenir son ticket pour le mythique triathlon. En juin dernier, lors de ce qui devait être un entraînement au demi-Ironman de Tremblant, il a franchi la ligne d’arrivée seulement 13 secondes derrière le gagnant. Les temps pour passer dans les ligues majeures, il les a déjà.
Vélo, boulot, dodo
Simon ne ménage aucun effort pour terminer vainqueur le 18 août prochain. Chaque action qu’il pose est orientée vers ce but précis.
« Travailler, dormir, m’entraîner et manger. Je ne fais que ça. Ce n’est pas l’épreuve qui est difficile, c’est l’entraînement. C’est de se lever tous les matins à 5 h et de s’entraîner. »
En plus de s’entraîner 30 heures par semaine, il en passe 60 derrière le comptoir de Joe bicycles à travailler. Il ne s’en cache pas, pour finir parmi les premiers dans l’univers des Ironman, il faut être un peu excessif.
« J’essaie de m’entraîner six jours par semaine, mais je ne suis pas capable donc je fais sept jours. J’ai de la misère à prendre une journée de repos. Quand il y a quelque chose qui m’intéresse et qui me passionne, j’y donne tout mon corps et mon âme. »
Détermination
Pour l’athlète de 28 ans, il n’existe pas d’autre option que de sortir gagnant. Avec tous les efforts qu’il a mis, le momentum est là.
« J’ai la tête dure. Tant et aussi longtemps que je ne serai pas par terre à quatre pattes, je vais continuer. Je ne m’arrêterai pas. »
S’il termine premier de sa catégorie au Ironman du Mont-Tremblant, Simon s’envolera pour Hawaii en octobre prochain. Il aura ainsi sa chance de se mesurer aux meilleurs du monde, ce qui sera une autre paire de manches.
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