Plus de 600 spectateurs
Hockey féminin: les Beauceronnes chaleureusement accueillies par leurs supporters
Plus de 600 personnes ont assisté au match qui opposait les Stingers de l'Université Concordia aux Martlets de l'Université McGill, hier soir au centre sportif Lacroix-Dutil de Saint-Georges.
Les trois Beauceronnes, qui revenaient jouer chez elles, ont été chaleureusement accueillies par le public. Emmy Fecteau de Saint-Odilon et Rosalie Bégin-Cyr de Saint-Georges, font partie de l'équipe des Stingers. Tandis que Marika Labrecque de Lac-Etchemin, se trouve parmi les Martlets.
Elles n'avaient pas rejoué en Beauce depuis environ huit ans, alors qu'elles jouaient ensemble en Midget. C'était donc leur première partie dans l’uniforme de leurs universités respectives, devant leurs familles et amis.
« C'était vraiment le fun, on était vraiment impressionnées par le nombre de partisans. On aime ça la Beauce, c'est chaleureux et les filles de notre équipe l'ont ressenti aussi », a indiqué Emmy Fecteau après le match. Rosalie et Marika se sont elles aussi dites très heureuses de revenir jouer à la maison.
Ce sont les Stingers qui ont mené le match pour repartir avec une victoire de 6 à 0. Rosalie Bégin-Cyr a marqué deux des six buts de cette partie.
Il s'agissait d'une partie de saison régulière de la ligue de hockey universitaire féminine RSEQ, jouée dans le cadre du Tournoi de hockey féminin (THF) Saint-Georges.
Sur les traces de Marie-Philip Poulin
Quelques années en arrière, Rosalie, Marika et Emmy venaient faire signer des autographes à Marie-Philip Poulin et aujourd'hui, ce sont elles qui se trouvent de l'autre côté de la table.
« C'est flatteur, on aime ça », s'accordent les filles. « On montre que ça peut être les petites filles d'aujourd'hui qui signeront des autographes à leur tour dans dix ans ! »
Les Beauceronnes s'estiment très chanceuses de promouvoir, par ce match, le hockey féminin, dont on ne parle pas assez selon elles. « C'est le fun de montrer aux jeunes filles qu'il n'y a pas que le hockey mineur », a souligné Rosalie. « Il y avait aussi des petits gars et ça leur montre que les filles aussi peuvent jouer aussi loin que l'universitaire », a renchéri Marika.
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