Le CRS et Plouffe soutirent un point à Rivière-du-Loup
Vendredi soir, le CIMT de Rivière-du-Loup a eu le meilleur en prolongation sur le CRS Express en l’emportant 4 à 3. N’eut été de la performance de David Plouffe en relève à Frédéric Deschênes, Saint-Georges n’aurait jamais pu soutirer un point à l’adversaire.
Carl Fleury s’est dit plus que satisfait de la façon dont David Plouffe a pu défendre la cage du CRS. « Il a fait de gros arrêts-clés en troisième période pour nous garder dans le match, sinon on se retrouvait bredouille », commente l’entraîneur-chef.
Plouffe a été appelé en relève à Frédéric Deschênes au milieu de la deuxième période. Il a bloqué 23 des 24 lancers dirigés contre lui. Deschênes a été victime de malaises après avoir été heurté devant son filet par son coéquipier, Philippe Audet.
David Plouffe était très satisfait de sa partie jusqu’au moment où Maxime Boisclair a trompé sa vigilance en surtemps. « La rondelle n’a pas tourné de notre bord en prolongation. C’est dur d’être satisfait quand tu ne gagnes pas », a indiqué le numéro 39.
« J’ai vu la rondelle en retard et je n’étais pas assez sorti de mon filet », partage Plouffe.
Le CRS devra donc se reprendre dès samedi contre les Marquis de Saguenay. « On n’a pas le choix, dans cette ligne on ne peut pas se permettre deux défaites d’affilée surtout avec un classement si serré », a ajouté le gardien.
Un point : c’est positif!
L’équipe est revenue de l’arrière pour soutirer un point. Cela permet tout de même au CRS de se maintenir en deuxième position avec 50 points, le même nombre que Sherbrooke. L’équipe demeure aussi à un point de Trois-Rivières. « Il s’agit de la seule chose positive de ce match-là », a commenté Fleury, qui est drôlement déçu de la performance des siens.
Aux yeux de Carl Fleury, il s’agissait d’une contre-performance des siens. L’entraîneur-chef a constaté au début de la rencontre que ses joueurs étaient trop calmes tant dans la chambre que sur la glace à l’échauffement. Il s’attendait à beaucoup mieux de ses joueurs. « Tout le long du match, je n’ai jamais vu tant de revirements. Je pense qu’on avait 15 après deux périodes et seulement 20 mises en échec. Habituellement, on en donne 20 par période… Les gars ne s’impliquaient pas, il n’y avait pas d’émotion », constate ce dernier.
Le CIMT méritait la victoire
Jean-François Béliveau était très heureux de sa troupe ayant dominé le CRS à presque tous les points de vue. La brigade défensive a joué en dépit de deux absents de taille. D’abord, Rémi Royer n’a pas entrepris la rencontre alors que son frère Gaétan s’est blessé pendant le match. Il a levé son chapeau à ses quatre défenseurs : Philippe Lauzé, Louis-Philippe Lachance, Nathan Saunders et Hugo Lévesque.
Après le troisième but du CRS, il a eu un peu la frousse, mais son équipe a bien réagi en montant le jeu d’un cran. « C’est une grosse victoire d’équipe et une grosse victoire sur la route. On l’a méritait », pense fièrement l’entraîneur-chef de la troupe louperivoise.
D’ailleurs, tout son noyau de joueurs offensif a aussi bien contribué à la victoire. Ils ont réalisé des jeux clés en défensive pour protéger l’avance du CIMT. Cela a été motivant pour le reste de la troupe. L’ancien du CRS, Yannick Landry a été exceptionnel aux dires de son entraîneur multipliant les bonnes présences. Il a d’ailleurs amassé une aide sur le but victorieux.
Jonathan Gagnon de retour
L’attaquant, Jonathan Gagnon était de retour dans l’alignement après trois mois et demi d’absence. Certes, le numéro 20 n’était pas totalement à l’aise sur la patinoire portant une prothèse à son genou. Il avoue avoir eu du mal à s’impliquer physiquement et à retrouver son synchronisme. Il a tout de même récolté une passe sur le cinquième but de la campagne de Jean-François Boucher.
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