Les X-Men défaits en finale de la LFMQ
Après avoir connu une saison parfaite, les Monarks de Québec sont champions 2006 de la LFMQ. Ce samedi 5 août, ils ont remporté la grande finale contre les X-Men de Beauce par la marque de 20-17 au stade du PEPS à Québec.
Dès leur première apparition sur le terrain, l’offensive des Monarks s’est inscrite au pointage avec un touché au sol de Kevin Thibault (no. 7) sur une course de sept verges. Les X-Men ont immédiatement répliqué par un placement de 21 verges de Guillaume Surprenant (no. 5) qui a permis aux X-Men de réduire la marque à 7-3.
L’offensive des Monarks s’est illustrée en première demie. Le receveur Daniel Fleury (no. 9) a capté plusieurs passes pour aider les siens à distancer leurs adversaires. De plus, Simon Nadeau (no. 15) a rejoint Martin Salesse (no. 4) sur une distance de 25 verges pour le deuxième touché des locaux. Ces derniers venaient alors de doubler leur avance.
Au deuxième quart, les X-Men ont raté une occasion en or de réduire l’écart entre les deux équipes. Alors qu’ils étaient positionnés dans le milieu du territoire adverse, Francis Boivin (no. 5) des Monarks a intercepté le ballon et diminué les chances des X-Men de marquer à nouveau.
Daniel Fleury a fait mal aux X-Men avec un jeu d’option au milieu de deuxième quart. Après s’être échappé sur une distance de 65 verges, le no. 9 des Monarks a marqué le troisième touché des siens. C’était alors 20 à 3 et tout semblait bien aller pour les locaux.
Malgré les efforts déployés par l’offensive des X-Men de Beauce, les gros jeux tournaient en faveur des Monarks. En fin de deuxième quart, les visiteurs étaient encore dans le territoire adverse quand Luc Bélanger (no. 6) a intercepté le ballon.
L’entraîneur-chef des X-Men, Emmanuel Rodrigue, savait que son équipe devait se retrousser les manches pour revenir dans la partie. «On a de la difficulté à bloquer la ligne défensive», a-t-il expliqué à la mi-temps avant d’ajouter que son équipe se devait de finir ses jeux et que si elle réussissait, elle allait gagner.
Vincent Cauchon expliquait quant à lui que son équipe s’en tirait bien, mais qu’il ne fallait pas qu’elle se relâche. «Les X-Men n’abandonnent jamais», a affirmé l’entraîneur-chef des Monarks. «Même si on mène 20-3, il ne faut pas être trop confiant», a-t-il ajouté.
La deuxième demie a été remplie d’émotions fortes. Plusieurs beaux jeux et revirements se sont produits. Les X-Men étaient dans le territoire adverse au milieu du troisième quart quand Francis Boivin a réussi sa deuxième interception du match.
Simon Nadeau s’est fait intercepter pour une des rares fois durant l’année alors que son équipe était positionnée profondément en territoire ennemi. Ce jeu allait redonner espoir aux Beaucerons. Jean Philippe Ménard (no. 9) a réussi l’interception pour les X-Men dans la zone des buts et a retourné le ballon sur 94 verges. Il a ainsi placé son équipe en bonne position pour marquer. S’ils avaient marqué, les Monarks auraient pris une sérieuse option sur le championnat. Or, les X-Men ont marqué sur un très bel attrapé de Patrice Drouin (no. 8) dans la zone des buts. La marque était de 20 à 10 pour les locaux. «En deuxième demie, la défensive des X-Men s’est bien ajustée et elle arrêtait toutes nos courses et passes», a expliqué Vincent Cauchon.
Les X-Men ont profité des erreurs de l’adversaire et ont inscrit un deuxième touché sur une course de cinq verges de Jessy Gagné (no. 20). L’avance des Monarks n’était plus que de trois points lorsqu’Éric Salesse (no. 3) a échappé le ballon et ainsi renforcé le désir des X-Men de l’emporter.
Sur un quatrième essai au milieu du terrain avec une minute à faire au match, les X-Men ont tenté le tout pour le tout. Maxime Poulin (no. 18) a tenté de rejoindre Jimmy Bélanger (no. 2) sur une longue passe, mais le jeu a échoué.
Les X-Men ont vendu chèrement leur peau, mais les Monarks de Québec sont champions des séries éliminatoires 2006 de la Ligue de Football Majeure du Québec pour une deuxième année consécutive.
Présent à la rencontre, le président d’honneur de la saison 2006 et ex-joueur du Rouge et Or de l’Université Laval, Jean-François Joncas a reconnu avoir assisté à un bon match. «La partie est serrée et le calibre est fort», a-t-il mentionné.
Malgré la défaite des siens, Emmanuel Rodrigue mentionne que son équipe a donné des chaleurs aux vainqueurs en deuxième demie. Il avance que s’ils avaient réussi leur dernier jeu, ses joueurs auraient eu de bonnes chances de gagner. Jean-François Turgeon des Monarks mentionne quant à lui que son équipe s’est donnée la vie dure en donnant plus d’espace aux X-Men et que la bonne séquence des Beaucerons aurait pu leur coûter la partie.
Source : LFMQ
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