Un rêve toujours bien présent pour l'athlète paralympique Jean-Philippe Maranda
Continuer de croire en ses rêves malgré les épreuves ! Voilà le message qui ressortait de la conférence de l’athlète paralympique Jean-Philippe Maranda le 9 août dernier. L’athlète qui était de passage à Notre-Dame-des-Pins dans le cadre de la Ruée des jarrets assurait la Présidence d’honneur de l’évènement.
Continuer de croire en ses rêves malgré les épreuves ! Voilà le message qui ressortait de la conférence de l’athlète paralympique Jean-Philippe Maranda le 9 août dernier. L’athlète qui était de passage à Notre-Dame-des-Pins dans le cadre de la Ruée des jarrets assurait la Présidence d’honneur de l’évènement.
Continuer de croire en ses rêves malgré les épreuves ! Voilà le message qui ressortait de la conférence de l’athlète paralympique Jean-Philippe Maranda le 9 août dernier. L’athlète qui était de passage à Notre-Dame-des-Pins dans le cadre de la Ruée des jarrets assurait la Présidence d’honneur de l’évènement.
Continuer de croire en ses rêves malgré les épreuves ! Voilà le message qui ressortait de la conférence de l’athlète paralympique Jean-Philippe Maranda le 9 août dernier. L’athlète qui était de passage à Notre-Dame-des-Pins dans le cadre de la Ruée des jarrets assurait la Présidence d’honneur de l’évènement.
Jean-Philippe Maranda a commencé à s’intéresser au sport au primaire lors d’un test de léger-navette. Au grand désespoir de son enseignant d’éducation physique, Maranda était le seul à avoir l’endurance pour continuer alors qu’il cumulait déjà 18 paliers. « Mon professeur arrête la cassette parce qu’il était tanné et il décide que c’était le temps d’aller manger », raconte Jean-Philippe Maranda.
Comme il vient d’une famille sportive, Maranda s’est toujours intéressé au sport. Il s’inscrit donc au football, mais il n’aime pas beaucoup les sports d’équipe. Il va cependant jouer en 2002 et en 2003. En 2003, il touche à l’athlétisme et à l’haltérophilie, tout en continuant le football. Son entraineur d’haltérophilie voit immédiatement son potentiel. C’est ce sport qui va amener, dès la première année, Maranda aux Jeux du Québec de 2004. L’athlète remporte à la surprise générale trois médailles d’or. « Personne ne me voyait venir, personne ne savait d’où je venais. », explique l’athlète. En 2004, Jean-Philippe Maranda délaisse le football pour se consacrer à temps plein à l’haltérophilie. Il réussit à se faire une petite place dans l’équipe nationale Junior « j’étais dans le bas de l’équipe. Je n’ai pas fait grand-chose en fait. » raconte Maranda. En 2006, il bat le record canadien Junior, un record vieux de quinze ans et qui n’avait jusqu’alors jamais été battu. Le total de points réalisés à cette compétition lui permet de se qualifier pour participer aux Jeux olympiques de Pékin en 2008. Un destin tragique va cependant en décider autrement puisqu’en 2007, l’athlète est victime d’un accident de voiture qui le laissera paralysé.
À la suite de son accident, Maranda a ensuite dû réapprendre à fonctionner au quotidien. Peu à peu, le sport va retrouver une place dans sa vie. Il va tenter le tennis, le basketball, le tir à l’arc, le vélo et la course. « Le fauteuil que j’avais ne me permettait pas d’apprécier vraiment l’athlétisme. », explique-t-il. Il essaie par la suite le hockey sur luge. C’est lorsqu’il change de fauteuil qu’il tombe en amour avec l’athlétisme. « Aujourd’hui, quand je vais m’entraîner ce n’est pas un fardeau. Je vais m’amuser. J’ai beaucoup de plaisir. » raconte celui qui rêve toujours de participer aux Olympiques. Il en rêve tellement, qu’en 2008, il suit son ancienne équipe jusqu’à Pékin pour aller les voir compétitionner. « Je vais y retourner aux Olympiques. Ce ne sera pas en marchant, mais je vais y aller en roulant. » explique celui qui n’a jamais cessé de croire en ses rêves malgré les épreuves.
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