Les Spartiates plus endurants que les Condors
Les Condors du Cégep Beauce-Appalaches se sont inclinés par la marque de 31 à 10 contre les Spartiates du Vieux-Montréal. L’équipe renouvelée de la trente-cinquième édition de l’histoire de l’équipe beauceronne a, tant bien que mal, livré son maximum jusqu’à la fin, ce qui laisse présager une saison à la hauteur de leur expérience.
Ni plus ni moins, vingt-sept recrues composent l’alignement des Condors cette année, sans oublier les neuf nouveaux entraineurs. Une équipe jeune qui a tout de même satisfait l’entraineur-chef Sony Lacroix. « On ne peut pas être satisfait d’une défaite, mais j’ai aimé la tenue de nos joueurs », déclara-t-il après la joute.
Après une demie de jeu, le tableau indiquait 10 à 10. Sans brèche, les lignes défensives des deux côtés ont donné du fil à retordre aux porteurs de ballon. Une question persistait cependant dans l’assistance : nos protégés vont-il résister encore trente minutes supplémentaires face à la machine du Vieux-Montréal?
Une bonne première demie ne suffit pas. Bien que les spectateurs aient applaudi la défensive à de nombreuses reprises, le vent a soufflé dans le dos des porteurs des Spartiates en deuxième demi. Rotrand Séné, joueur montréalais, s’est plutôt bien démarqué en inscrivant deux majeurs pour son équipe. En général, d’ailleurs, les adversaires des Condors ont été plus résistants, capitalisant la plupart de leurs points tard dans la partie.
Les Condors n’ont pas retraité hâtivement pour autant. Olivier Duquette a soulevé les spectateurs en attrapant brillamment le ballon. De plus, à un peu plus d’une minute de jeu, Thommy Boulet a donné le dernier souffle de son équipe en effectuant une longue portée. C’était trop peu trop tard, car quelque seconde plus tard, Étienne Poncelet, des Spartiates, interceptait une passe et scellait l’issue du match.
Une ligne défensive qui n’a pas donné sa place pendant toute la partie.
Une équipe confiante, rentrant au vestiaire pour la demie.
Au banc, vers la fin de la partie, la déception la fatigue se lisait sur les visages des joueurs.