Anecdotes
Un bâtiment détruit, mais les souvenirs restent
Bien que cela n’ait pris que quelques jours pour détruire le célèbre bâtiment surnommé le « Moka » à Saint-Georges, les souvenirs eux restent dans la mémoire collective et rien ne pourra les faire disparaître.
L’équipe d’EnBeauce.com avait le désir de s’assurer que les générations futures connaissent l’histoire de ce lieu qui a accueilli de nombreux commerces et services.
Vous avez été nombreux à répondre à cet appel. Plusieurs se souviennent d’avoir mis les pieds dans les différents bars et restaurants locataires. Un cabinet de dentiste semble avoir aussi marqué en bon et en moins bon la population.
Voici l’histoire d’un bâtiment raconté par les Beaucerons.
Les soirées dans les bars
« C’est dans l’édifice moka que l’histoire de ma petite famille a débuté en 2011. C’est dans le bar l’Envol, bar où je passais de merveilleuses soirées et où l’on rencontrait toujours des gens ouverts d’esprit et chaleureux que j’ai rencontrés le père de mes amours. Dans ce bar on a eu des soirées d’Halloween, organisées avec soin par le propriétaire et ses clients, ce fut plusieurs soirées mémorables. Quand tu avais peur de l’ascenseur en début de soirée, en fin de soirée tu la prenais malgré la peur, c’était moins risqué que de tomber dans les marches. » - Érika Maranda-Chabot
« J’ai été DJ au bar L’Envol pendant 3 ans anciennement Le Stare. Vraiment un bar pas comme les autres. J'ai su remplir souvent le bar à sa pleine capacité et ce qui était agréable c'est que les gens des autres bars de la première avenue venaient passer un bout de soirée ou des fois toute la soirée.... un bar qui brisait les mentalités car être gay en Beauce au début des années 2000 c'était difficile..... mais avec le temps d le bar devint de plus en plus populaire. On a même fait notre party de Noël là, car mon travail principal était chez IGA extra, car s’amuser et danser ça n’a pas d’orientation... j’ai travaillé de 2001 à 2004. Et de voir les photos, je suis devenu émotif. » -Daniel Gosselin
Le bar Olympique ou également nommé le BO a été un lieu très important pour plusieurs. Selon Sébastien Mathieu, il y a eu de très belles soirées, lorsque sa tante, Manon Mathieu, était propriétaire.
« Sacred Silence — Hommage à System Of A Down au Bar Olympique, où l’on servait 4-5 shooters sur des skis de fond. » - Kevin Bélanger
« D’avoir vu plein de bons show au bar l’Olympique dont Dance Laury Dance. » - Anthony Veilleux
« Au bar Olympique après la partie de balle du séminaire dans les années 80. » - Michel Cabana
« Le club 4x4 Chaudière avait ses réunions dans le bar olympique, bons souvenirs. » - Martin Couture
« J’ai bu mes premières bières à la brasserie olympique en jouant du billard avec mon frère Roger dans les années 70. Ça ne nous rajeunit pas. » - Manon Gilles
« Première draft que j’ai prise à Saint-Georges. Avant il fallait monter à Saint-Benoit après la job le samedi à 6 h et ensuite on allait là pour le dentiste qui était Dr Dallaire. » -Jean-Marc Labbé
Lucie Morin a été barmaid dans ce bar et indique que ce fut ses meilleures années. Tandis que Marie-Lisa Dupuis y a travaillé six ans. Et il lui arrivait de monter au 4e étage avec sa gang du Ciné-parc au bar l'Envol et elle se souvient d'y avoir eu du « fun». Denise Maheux a été employé à cet endroit pendant de nombreuses années gardant un très bon souvenir.
Des dentistes marquants
Il semblerait que Jonathan Vachon et Catherine Morissette n'ont pas aimé du tout leur expérience chez le dentiste du bâtiment.
« Me souviens d’avoir été chez le Dentiste Christian Fortin au 4e étage pour un traitement de canal à 10 ans, il m’avait piqué 4 fois dans le palet. » - Jonathan Vachon
« Même chose pour moi, ça m’avait traumatisée Bin raide. En plus la 4e fois qu’elle m’avait piqué les larmes me coulaient et me regarde en pleine face et dit “voyons donc a ton âge pleurer” en début vingtaine.je lui avait répondu assez sec “Bin si vous aviez travaillé a la 1ere piqûre au lieu de sacrer votre camp” je pleurerais pas de douleur. Elle ne m’a pas reparlé tout le ça reste du temps. Elle m’a traumatisé des dentistes le reste de mes jours et je m’en vais sur mes 60 ans. » - Catherine Morissette
Francine Bourque pour sa part a travaillé pour le Dr Marineau.
De nombreux restaurants et commerces
Il y a eu différents restaurants dont L'Acropolis. Françoise Poulin a été serveuse en ce lieu. Marie-Michèle Lessard se rappelle que le buffet chinois « Le Mandarin » a été son premier emploi.
D'ailleurs, Jonathan Vachon se souvient que les propriétaires parlaient seulement en mandarin. Il n'avait que 14 ans et il « capotait ».
« Je m’en souviens d’aller au resto Le Mandarin là-bas à deux reprises. J’étais vraiment jeune (je devais avoir environ 12 ans). J’ai 51 ans maintenant. Et je m’en souviens aussi d’avoir eu rendez-vous chez le dentiste. J’y suis allé seulement une fois. J’avais de bonnes dents dans c’te temps-là. »- Yves Roy
Louis Rousseau raconte qu' « il y a eu un resto là en 84-85. J’étais busboy. C’était un resto chic français. Ça n’a pas été ouvert longtemps. À un moment donné, j’attendais l’appel pour mon prochain shift qui n’arrivait pas alors je suis allé sur place. Le resto était fermé et vidé en une nuit. Le proprio s’est poussé avec tout l’intérieur du resto et les payes des employés. Moi il me devait dans les 100 $, mais il devait comme 5000 $ à la chef cuisinière. »
Samuel Turcotte y allait pour la boutique de vidéo à acheter des films et des CD.
Vicky Simms indique qu'elle « y distribuait les pamphlets du cinéma alors que j’y travaillais. Chaque semaine : à l’affiche. »
Il y a 35 ans, le père de Pierre-Luc Rancourt y tenait un bureau d'assurance et service financier au dernier étage.
« Je revois les escaliers où les gens s’assoyaient en attendant de parler à mon père (Fabien) pour lui soumettre leurs problèmes parce que le bureau était plein de monde! » - Brigitte Roy
Sara Champagne explique qu'elle a habité devant l'immeuble et voici ce qu'elle a vu : « un restaurant Mandarin (buffet), deux bars (l’Envol et Olympique), dentistes, avocats, club vidéo à 1 $ (je pense), 2 autres restos que je n’ai qu’un très vague souvenir… toiletteuse, c’est drôle j’ai aucune idée ce qui se faisais ds le centre de cet immeuble lolll juste des souvenirs des étages du bas et du 4e. »
Si la population n’arrivait pas à s’entendre sur le visuel du bâtiment, une chose est certaine, c’est qu’il a fait beaucoup jaser et a été important pour plusieurs générations.
À lire également :
1 commentaires
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.