Projet humanitaire
Une Beauceronne se prépare pour 3 600 km de randonnée à cheval en Mongolie
Noémie Plante-Nappert, une jeune femme de 25 ans originaire de Saint-Patrice-de-Beaurivage, est passionnée par la randonnée à cheval. En août dernier, elle a appris qu’elle s’envolerait pour un long voyage humanitaire en Mongolie, en 2022.
Contactée par EnBeauce.com, elle a raconté avoir grandi auprès des chevaux et avoir hérité de la passion de son père pour la randonnée équestre. Actuellement, la jeune femme travaille dans une boutique des galeries de la capitale et rentre régulièrement chez ses parents pour pratiquer l'équitation en famille.
Il y a quelques mois, la cavalière a décidé sur un “coup de tête” de s’inscrire à la folle aventure d’une randonnée de charité d’environ 3 600 km à cheval de 84 jours en Mongolie.
L'événement Blue Wolf Totem Ride est organisé par la fondation Veloo fondée par Julie Veloo, une Britanno-Colombienne qui partage sa vie entre le Canada et la Mongolie depuis une dizaine d’années. Cette initiative supporte les enfants défavorisés de la Mongolie en leurs offrants de la nourriture, un toit et une éducation.
« Le parcours commence à Khamariin Khiid, qui est un ancien temple bouddhiste, au sud du désert de Gobi, presque à la frontière de la Chine. On traverse le désert vers le nord jusqu'à la frontière avec la Russie, puis vers l'ouest. Au final, on va vraiment traverser tous les terrains possibles, autant les plaines que le désert que la taïga, pour terminer au parc national Altai Tavan Bogd Mountain », a expliqué Noémie.
Seulement 15 personnes à travers le monde pouvaient être sélectionnées, Noémie est la seule québécoise qui fera partie de l’aventure. L’été, elle a travaillé comme guide de randonnée durant les trois dernières années, d'abord un an à Banff, puis deux ans au Sturgeon River Ranch à Saskatchewan. Elle donc habituée à partir plusieurs jours à cheval et à camper avec eux, ce qui a surement été une force pour sa sélection.
« À l’entretien, ils m’ont posé des questions pour savoir comment je réagirais en fonction de différentes situations. Par exemple, ils me disaient que ça se pourrait qu’un soir on mange du mouton, sauf que si on est dans un petit village nomade, on ira peut-être dans le champ chercher notre mouton pour le tuer! Alors n’importe qui ne serait pas prêt à faire ça. » A-t-elle raconté en riant.
Qui plus est, chacun des participants doit amasser 5 000 $USD de dons avant le mois de mars 2022 pour remettre à la fondation. Les frais d’inscription quant à eux seront reversés aux entreprises locales qui participent comme les propriétaires des chevaux et les membres de l’équipe de soutiens qui suivra les 15 randonneurs (médecin, vétérinaire, etc.).
« Le but de faire une aussi longue randonnée c’est aussi de faire connaître l’histoire de la Mongolie. On va rencontrer les Tsaatans (les derniers éleveurs de rennes), les eagles hunters Kazakh, on va voir de nombreux lieux historiques comme les deerstones (des monolithes anciens) et visiter des grottes avec des peintures parmi les plus vieilles au monde. Une équipe médiatique va nous suivre et ça va nous permettre de faire un peu la promotion de ce pays qui n’est pas trop connu. Notre passage va aussi créer de l’emploi pour beaucoup de gens là-bas. » De dire la cavalière.
Elle a confié se sentir quand même confiante, mais elle ne réalise pas encore qu’elle va passer trois mois en Mongolie. Elle voit ça comme un défi, mais pas un défi insurmontable.
« Je suis un peu du genre à me dire qu’on verra d’ici là alors ça ne me stresse pas trop! » A conclu l’aventurière.
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