L'école Jésus-Marie de Beauceville amasse plus de 13 000 $ pour Leucan
Ensemble, six élèves et deux professeures de l’école Jésus-Marie de Beauceville ont amassé plus de 13 000 $ pour Leucan en relevant le défi Têtes rasées cet avant-midi.
À tour de rôle, les héros du jour, comme les a surnommés la chargée de projet de Leucan, Karine Lafrenière, ont énuméré les raisons qui les ont poussés à se raser la tête ou de se couper une couette d’au moins huit pouces dans le cas des trois adolescentes et des deux enseignantes.
Deux points sont revenus souvent pendant les allocutions des participants, soit le fait que ce soit une bonne cause et le fait que ça touche beaucoup de gens. Puis, les ciseaux et les rasoirs se sont attaqués à la chevelure d’Alexandre Lefebvre, Maude Carrier, Marc-Antoine Tétreault-Roy, Marc-Olivier Roy, Ève-Marie Couture, Alicia Legendre, Coralie Drouin et Paméla Labbé. À noter qu’Alexandre a amassé un impressionnant total de 8 500 $. Ce montant seul dépasse la somme totale amassée l’année précédente.
Avant que les cheveux ne tombent, l’animateur de la vie étudiante, Michel Mercier, a tenu à souligner le courage de deux personnes touchées par cette maladie, soit à la professeure Caroline Fortin dont la sœur souffre d’un cancer neuroendocrinien et à la mère d’Ève-Marie Couture, qui participe au Défi, Nathalie Couture.
Leucan a été créé par des parents afin de venir en aide à ceux et celles qui doivent composer avec le cancer. « C’est toute la famille qui est touchée indirectement lorsqu’une personne est atteinte de cette maladie. Nous les soutenons non seulement au niveau financier, mais aussi au niveau psychologique, que ce soit simplement en discutant avec les gens ou en faisant des activités avec les malades. Nous offrons aussi de la massothérapie pour que les plus jeunes sentent un contact physique apaisant au lieu des contacts physiques douloureux qu’ils subissent lors des traitements », explique Mme Lafrenière.
Mentionnons en terminant que l’organisme finance également la recherche clinique. « Grâce à cela, le taux de mortalité chez les enfants atteints d’un cancer est passé de 80 % dans les années 1970 à 20 % en 2016 », conclut la chargée de projets.
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