Des chevreuils causent des dommages à Saint-Georges
Lors de la dernière séance du conseil, des citoyens de la Ville de Saint-Georges ont demandé aux élus de se mettre en mode solutions quant à une problématique causée par une présence accrue de chevreuils dans divers secteurs de la municipalité.
Les secteurs évoqués, dans l’est de la Ville, sont ceux de la 130e à la 175e Rue, à partir de la 10e Avenue, ainsi que dans le secteur du Cégep Beauce-Appalaches et dans celui de la 80e et 82e Rue.
Sur place, les chevreuils se nourrissent de haies de cèdres, de pommiers et de bulbes de fleurs. Dans l’ensemble, certains parlent de dommages évalués à plusieurs dizaines de milliers de dollars. Selon Robert Thibaudeau, citoyen de Saint-Georges, la problématique aurait commencé au cours des dernières années. « Le désastre a commencé il y a cinq ans. Laissez-moi vous dire que lorsqu’ils mangent, c’est une méchante razzia », affirme-t-il.
« J’ai pu visiter le secteur entre la 130e et 175e Rue et, effectivement, il y a des ravages de chevreuils qui se font des snacks avec les différentes haies de cèdres et arrangements floraux dans ce coin-là. La population grandit chaque année et j’ai bien vu que les dommages causés sont importants », mentionne le maire de Saint-Georges Claude Morin.
Afin de trouver des pistes de solutions, ce dernier a contacté le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs. « Ils étaient familiers avec le problème, car nous ne sommes pas les seuls. Nous sommes supposés nous reparler cette semaine pour ce qui peut être fait pour enrayer, ou du moins éliminer, le problème », indique M. Morin.
Ayant en mains une pétition signée par près de 125 résidents du secteur, Robert Thibaudeau a demandé au conseil d’établir un règlement interdisant de nourrir les chevreuils sur le territoire de Saint-Georges, comme cela est le cas dans certaines municipalités au Québec. Le maire n’y voit pas objection, mais faut-il encore être en mesure d’appliquer une telle règlementation selon lui. La conseillère Solange Thibodeau croit quant à elle qu’il sera nécessaire d’effectuer de la sensibilisation auprès de la population à cet égard.
De son côté, Jean Bernard, un autre citoyen, estime qu’il y a présentement cinq générations de chevreuils qui se sont habitués à venir manger les bulbes de fleurs dans le secteur et qu’il sera difficile d’en les dissuader. « Le gouvernement doit tenir compte qu’il faudra peut-être “enlever” des chevreuils. C’est bien beau arrêter de les nourrir, mais à l’heure actuelle, ils sont accoutumés à venir et vont continuer de venir », conclut-il.
16 commentaires
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À "Citoyen" qui dit " Est-ce que ces eux qui ont déboisé? Non. ". Tu as raison, mais personne ne les a obligé à aller habiter là non plus.
Le développement résidentiel à St-Georges est hors de contrôle. Évidemment, les dirigeants ne s'en préocuppent pas puisqu'ils peuvent engranger les revenus des taxes, hourra, la ville s'agrandi ... mais dépérit au centre-ville.
depuis des lunes le ministère des ressources naturelles et de la faune compte sur les chasseurs pour équilibré les cheptels, (chevreuils, oie sauvage, etc....), les permis sont libérés en consequence du trop grand nombre d'animaux, l'an passé (2015) lors de la chasse il s'est tué 47620 Cerfs de Virginie et ça seulement au Québec, le saviez-vous ? probablement pas, certaines années c'était de 55000 a 75000 chaque année au Québec.