Une nouvelle ère qui commence pour le réseau de la santé et des services sociaux selon Barrette
Après une longue discussion parlementaire, le ministre de la Santé et des Services sociaux, Gaétan Barrette, a fait adopter le projet de loi no 10 le 7 février dernier avec 62 voix contre 50.
Ce projet de loi, adopté sous le bâillon, vise à modifier l’organisation et la gouvernance du réseau de la santé et des services sociaux. Dans le cadre de cette réorganisation, qui vise à simplifier l’accès aux soins pour les patients et à faciliter le travail du personnel soignant, les agences régionales de la santé et des services sociaux seront abolies. Selon le ministre, cette réorganisation entraînera une réduction des structures et de la bureaucratie, ce qui permettra d’accroître l’efficience des établissements de santé et de services sociaux, en plus de favoriser une gestion administrative plus saine et plus rigoureuse. Le nombre d’établissements du réseau, avec un conseil d’administration unique, passera de 182 à 34.
« C’est une nouvelle ère qui commence pour le réseau de la santé et des services sociaux du Québec. Nous venons de poser les premiers jalons d’une importante réorganisation non seulement par son ampleur, mais aussi par les avantages qui en découleront. L’étape franchie aujourd’hui ouvre enfin la porte à un profond changement de culture qui nous permettra de passer d’un réseau d’établissements à un véritable réseau intégré, entièrement axé sur les services aux patients », a déclaré le ministre Barrette.
« L’adoption de ce projet de loi apportera des changements positifs puisqu’il intègre parfaitement les missions de réadaptation, de protection de la jeunesse et de santé publique. Ces modifications entraîneront aussi un meilleur continuum de services au bénéfice des patients et des usagers. Les dispositions nécessaires ont été prises en vue de protéger les ressources consacrées aux clientèles vulnérables », a pour sa part fait savoir Lucie Charlebois, ministre déléguée à la Réadaptation, à la Protection de la jeunesse et à la Santé publique.
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