Les employés et le conseil d’administration de la Maison de la Famille Beauce-Etchemins a donné le coup d’envoi le 20 janvier la campagne de financement :« Une maison pour notre Maison ». Au cours des trois prochains mois, l’organisme souhaite amasser 150 000 $ pour d’acquérir une maison et y déménager en juillet.

Au fil des 16 dernières années, leurs locaux sont devenus inadéquats. Un déménagement est devenu une nécessité. « C’est un gros objectif, mais on pense l’atteindre. C’est le montant qu’il nous faudra pour acquérir la maison et faire les aménagements. Nous avons besoin de la générosité des gens de la MRC Beauce-Sartigan pour améliorer et consolider à long terme nos services à la famille », lance la coordonnatrice aux services, Sandra Fournier.

Les institutions, les entreprises et diverses fondations seront donc sollicitées dans les trois prochains mois afin d’amasser cette somme. L’organisme espère pouvoir déménager dès cet été en prévision du coût du loyer qui devrait grimper. Donc pour atteindre l’objectif, la Maison de la famille sollicitera aussi le public. Cependant, Georges Pelletier, président de la Maison de la famille espère bien que l’organisme pourra trouver des donateurs généreux afin d’acquérir la maison de leurs rêves, et ce, rapidement. À court terme selon le succès de la campagne, M. Pelletier a aussi évoqué la possibilité de contracter un prêt immobilier pour acquérir la maison.

Dans ce cas, une demande a été faite auprès de Ville Saint-Georges afin d’obtenir une exemption de taxes foncières aussi longtemps qu’elle devra rembourser son hypothèque.

C’est pourquoi la Maison de la famille accueille volontiers les dons du public. Elle compte aussi accepter les dons en matériaux, mais la priorité est d’amasser les fonds. « Prioritairement, nous avons besoin de l’argent pour que nous puissions acquérir la maison », réitère le président.

Soulignons que la Maison de la famille s’engage à reconnaître ses donateurs par notamment une plaque souvenir qui sera aménagée dans la future maison.

Des locaux inadéquats
Située sur la première Avenue de Saint-Georges, la Maison de la Famille Beauce-Etchemin ne répond plus aux besoins de sa clientèle et de l’organisme. « Nos locaux ne sont pas conformes aux normes relatives aux droits supervisés. Nous avons besoin d’une plus grande confidentialité. L’étalement des deux étages non contigus est compliqué. Nos bureaux sont en haut et la garderie au rez-de-chaussée. Les stationnements, bien nous pouvons avoir des amendes toutes les heures et demie. Ils sont inadéquats et non sécuritaires lorsque les parents viennent porter leurs enfants. Les stationnements sont un peu comme des rues, les gens l’utilisent pour tourner. C’est donc inadéquat pour les familles qui viennent à l’organisme. Nous n’avons pas de terrain extérieur pour nos services de répit. Nous ne pouvons pas faire une marche à l’extérieur et nous n’avons aucun espace vert », commente Mme Fournier.

La Maison de la famille est un milieu de vie, mais les locaux actuels sont loin de créer cette ambiance. « Idéalement, ce serait très plaisant d’avoir une maison pour la Maison de la famille afin que les gens s’identifient à celle-ci », pense Mme Fournier.

Fondée en 1992, la Maison de la Famille Beauce-Etchemin est un organisme à but non lucratif qui a comme mission de promouvoir le bien-être de la famille sur le plan social. Il a été fondé au départ pour offrir des droits d’accès supervisés pour ceux ayant perdu la garde de leurs enfants.

Au fil des années, l’offre des services a été étendue à 10 programmes gratuits à l’exception des demi-journées répit offert au coût de 1 $ par avant-midi. En 2007-2008, la Maison de la famille desservait 16 municipalités et 287 parents et 206 enfants étaient inscrits à divers programmes. Le Projet Coup d’pouce famille a aussi rejoint 1663 personnes l’année 2008-2007. L’organisme compte six employés et 84 bénévoles ayant cumulé 1700 heures de bénévolat lors de la dernière année. Depuis sa fondation, près de 18 000 personnes ont reçu de l’aide provenant de l’organisme.


Le président de l’organisme Georges Pelletier en compagnie de la coordonnatrice aux services, Sandra Fournier.