La petite-fille d’une ancienne résidente de la Villa des Aïeuls se vide le cœur
La semaine dernière, la « Villa des Aïeuls » de Saint-Benoît a été contrainte de fermer ses portes. C’est la persistance d’Hydro-Québec à se faire payer et le manquement à certains critères essentiels de l’Agence de santé de Chaudière-Appalaches qui auront poussé la propriétaire des lieux à cesser ses opérations.
Christine Fecteau, petite-fille d’une ancienne résidente du foyer, en a gros sur le cœur. Elle reproche notamment à la propriétaire de l’établissement de ne pas avoir été présente et d’avoir été nonchalante. « J’ai appris d’une employée que ma grand-mère avait été déclarée autonome par le foyer d’hébergement alors qu’elle était non autonome (…) selon cette employée, cela faisait trop de paperasse à remplir pour la propriétaire », affirme Mme Fecteau.
Rappelons qu’une personne non autonome bénéficie de certains crédits d’impôt pouvant lui donner un bon coup de pouce au niveau des finances à la fin de chaque mois.
Quoiqu’elle considère responsable la décision de l’Agence de santé de Chaudière-Appalaches d’avoir fermé l’établissement, Mme Fecteau se dit désolée de voir à quel point l’organisme a été froid à l’égard des résidents et de leurs proches. « Ils se sont volatilisés suite à notre première rencontre (…) par la suite, donner 48 h de préavis pour déménager des personnes âgées… on a trouvé que ça s’est fait cavalièrement », lance-t-elle.
Des employés exemplaires
Alors que les ressources pour subvenir adéquatement aux besoins de tous étaient insuffisantes, les employés de la « Villa des Aïeuls » ont agi de manière exemplaire selon Mme Fecteau. « Malgré le fait que l’employeur n’était plus en mesure de les payer depuis plusieurs semaines, ils ont conservé leur sourire avec les résidents et ont continué à s’occuper d’eux (…) certains amenaient de la nourriture de chez eux pour nourrir les bénéficiaires. Ils ont fait ça de bonté de cœur », souligne-t-elle.
« Ces employés se sont dévoués pour les résidents, dont ma grand-mère (…) je les conseille à quiconque veut les engager », conclut Christine Fecteau.
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