Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Rappel de la CNESST

Précautions pour le travail au froid : protéger les employés face aux dangers hivernaux

durée 16h15
4 janvier 2025
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
Germain Chartier
email
Par Germain Chartier, Journaliste

Alors que l’hiver s'est installé au Québec, la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) rappelle l’importance de prévenir les risques liés au travail en extérieur dans des conditions climatiques difficiles.

Le froid, le vent, la pluie et la neige peuvent entraîner des conséquences graves sur la santé des travailleuses et des travailleurs, notamment des gelures, de l’hypothermie ou une intoxication au monoxyde de carbone.

Le monoxyde de carbone : un danger invisible

Le monoxyde de carbone, un gaz asphyxiant sans couleur ni odeur, constitue un risque majeur en période hivernale. Utilisé par des équipements ou des véhicules à combustion interne, il peut provoquer des intoxications graves.

La CNESST souligne que 70 % des cas d’intoxication au monoxyde de carbone surviennent entre novembre et mars. Les symptômes incluent des maux de tête, de la fatigue, des vertiges ou encore des nausées, et peuvent mener à des conséquences graves si l’exposition se prolonge.

Afin de limiter les dangers, la CNESST recommande aux employeurs et aux employés d’adopter des mesures préventives adaptées. Parmi celles-ci :

- Aménagement des conditions de travail : Prévoir des postes chauffés ou des abris ainsi que des boissons chaudes pour les travailleurs.

- Organisation des horaires : Alterner les périodes de travail et de réchauffement, et privilégier les tâches extérieures aux heures les plus chaudes de la journée.

- Surveillance des équipements : Assurer le bon état des outils et des véhicules à combustion interne, tout en les plaçant à l’extérieur et loin des ouvertures comme les portes et fenêtres.

- Ventilation : Maintenir une bonne aération des lieux de travail pour éviter l’accumulation de monoxyde de carbone.

- Détection des risques : Utiliser des détecteurs portatifs ou fixes pour surveiller les niveaux de monoxyde de carbone.

Les travailleuses et les travailleurs doivent être attentifs aux signes de gelures (rougeurs, engourdissement, perte de sensibilité) et d’hypothermie (tremblements, confusion, perte de coordination). En cas de doute, il est crucial de réagir rapidement et de consulter un professionnel de santé.

Avec ces mesures, la CNESST souhaite garantir des conditions de travail sécuritaires et réduire les risques pour les personnes exposées au froid. 

commentairesCommentaires

0

Pour partager votre opinion vous devez être connecté.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


durée Hier 16h15

Urgence à l'Hôpital de Saint-Georges : un taux d'occupation à 152 %

Selon les données recueillies sur le site du gouvernement du Québec à 12 h aujourd'hui, le taux d’occupation des civières à l'urgence de l'Hôpital de Saint-Georges atteignait 152 % Dans la région, les autres établissements de santé sont également touchés par cette affluence. l'Hôtel-Dieu de Lévis est à 160 % , 160 % pour l'Hôpital de ...

31 décembre 2024

Les collectes de sang prévues en janvier

L'organisme Héma-Québec tiendra prochainement des collectes de sang dans la région. Voici les dates et les lieux des cliniques programmées: Lundi 6 janvier Beauceville: Salle Curé-Denis-Morin, de 13 h 30 à 19 h 30. Objectif: 80 donneurs. Jeudi 9 janvier Saint-Georges: Sous-sol/Église de l'Assomption, de 13 h 45 à 20 h. Objectif: ...

27 décembre 2024

Hôpital de Saint-Georges: faible achalandage à l'urgence

Selon les données recueillies sur le site du gouvernement du Québec à 10 h ce matin, le taux d’occupation des civières à l'urgence de l'Hôpital de Saint-Georges s'établissait à 57%. Comparativement, il était à 140% pour l'Hôpital de Thetford et celui de Montmagny, et à 153 pour cent à l'Hôtel-Dieu de Lévis. Le nombre total de personnes à ...

app-store-badge google-play-badge