On recherche un site à Saint-Georges
La maison de répit pour les proches aidants renaîtra en 2025
«Ce projet représente bien plus qu'un bâtiment. Pour nous, c'est un symbole d'espoir qui va marquer un tournant majeur pour notre organisation», a déclaré Nathalie Frenette, directrice générale de la Coopérative Aide chez Soi de Beauce, sous l'oeil du député de Beauce-Sud, Samuel Poulin et de la directrice au soutien à domicile du CISSS, Julie Hémon.
De gauche à droite, Gaétan Giguère, directeur du développement et des ressources matérielles chez Coopérative Aide chez Soi, Julie Hémon, directrice au soutien à domicile du CISSS Chaudière-Appalaches, Nathalie Frenette, directrice générale de la Coopérative, Samuel Poulin, député de Beauce-Sud, Julie Laflamme, présidente du conseil d’administration de la Coopérative, et Vincent Lachance, directeur général adjoint de la Coopérative.
Une nouvelle maison de répit pour les proches aidants devrait entrer en opération à Saint-Georges en 2025, sous la responsabilité de la Coopérative Aide chez Soi en Beauce.
À cet effet, un investissement de près de 1,7 million sera versé à l’organisation jusqu’en 2027, a annoncé ce matin en conférence de presse le député de Beauce-Sud, Samuel Poulin, en compagnie des représentants de la coopérative et du Centre intégré de santé et de services sociaux de Chaudière-Appalaches (CISSS-CA).
La future installation viendra combler le vide des besoins en la matière, créé à la suite de la fermeture définitive, en septembre dernier, de la Maison Gilles-Carle, qui se trouvait à Saint-René. Cette décision avait été prise par l'administration régionale de santé, en raison de la situation géographique, de l’achalandage et des enjeux de main-d’œuvre.
La dimension de l'accessibilité — le site de Saint-René se trouvait en zone très rurale, revêt une importance capitale dans la relance, a souligné le député Poulin, qui vise de trouver en priorité une bâtisse sur le territoire de la Ville de Saint-Georges. «On demeure ouvert à d'autres avenues en périphérie, mais l'objectif, c'est Saint-Georges», a-t-il insisté.
Les responsables recherchent donc un édifice plain-pied, comprenant sept chambres, un espace d'aire commune ainsi qu'une section cuisine, dans un quartier accueillant de la capitale beauceronne.
Questionnée à savoir si l'immeuble sera acheté ou loué, «rien n'est exclu», a répondu la directrice générale de la Coopérative Aide chez Soi en Beauce, Nathalie Frenette. «Nous sommes en étude présentement [...] On va aller vers ce qui est le mieux financièrement.»
La coop a été retenue comme partenaire de choix pour le CISSS, en raison de sa forte expertise dans l’aide à domicile et les services de répit. Le centre compte 300 préposés qui sillonnent le territoire de la Beauce. Plus de 2 000 clients sont desservis chaque année. Pour la relance de la maison, il n'y aura pas ici d'enjeux de manque de main d'oeuvre, a tenu à dire Mme Frenette.
«Ce projet représente bien plus qu'un bâtiment. Pour nous, c'est un symbole d'espoir qui va marquer un tournant majeur pour notre organisation [...] Nous allons créer un espace où le répit, la compassion et les soins de qualité seront au cœur de nos actions. Nous sommes reconnaissants de la confiance accordée et heureux de concrétiser ce projet», a déclaré la directrice générale.
Les responsables se donnent toute l'année 2025 pour repartir le service. «Bien sûr, on veut pouvoir ouvrir le plus vite possible, mais on va prendre le temps de trouver ce qui répondra le mieux aux besoins», a conclu Samuel Poulin, qui a confirmé que le centre allait garder la dénomination de Maison Gilles-Carle.
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