Voie de contournement ferroviaire
Lac-Mégantic : Transports Canada répond aux préoccupations sur l’eau potable
À la suite de la rencontre du 18 novembre sur le plan de surveillance de l’eau potable en lien avec le projet de voie de contournement ferroviaire de Lac-Mégantic, Transports Canada a souhaité clarifier certains points soulevés par la Coalition des Victimes Collatérales (CVC) et rapportés dans notre précédent article.
Contrairement à ce qui a été rapporté, Transports Canada précise que les citoyens bénéficieront de garanties légales dans le cadre du plan de protection des puits et des eaux souterraines.
Ces garanties, bien que non établies sous forme de contrats individuels avec Transports Canada, seront imposées et appliquées par l’Office des transports du Canada dans le cadre de la Loi sur les transports au Canada. « Les citoyens obtiendront donc des garanties légales par ce processus », a assuré le ministère.
Transports Canada rejette également l’affirmation selon laquelle certains citoyens n’auraient pas pu poser leurs questions en raison d’un temps limité. Le ministère explique qu’une période de rencontres individuelles avec Julie Gauthier, hydrogéologue mandatée pour le projet, a suivi la séance plénière. « Vers 22h, tous les citoyens qui le souhaitaient ont pu s’entretenir avec l’hydrogéologue. De plus, les citoyens avaient la possibilité de laisser leurs coordonnées pour un suivi personnalisé », a précisé le service des communications.
Une confusion concernant les firmes impliquées dans le projet a également été soulevée. Transports Canada indique que le Plan de surveillance a été élaboré par la firme LNA, mandatée par les municipalités, et non par Englobe, comme mentionné dans l’article initial. Englobe n’a pas participé à cette étape du processus, mais certaines études terrain utilisées proviennent de sources variées.
Bien que ces précisions permettent de clarifier certains points, les préoccupations des citoyens et des municipalités de Frontenac et Nantes persistent. La CVC continue de demander des ajustements au tracé et un renforcement des mesures de protection pour éviter toute incidence sur l’eau potable.
Transports Canada souligne que les citoyens disposent d’un délai de 30 jours pour examiner les documents techniques et que des experts restent disponibles pour répondre à leurs interrogations.
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