Convoi pour la liberté 2022
Manifestation de camionneurs: Ottawa ne compte pas céder à une « minorité »
À propos de la manifestation de camionneurs qui se prépare, le premier ministre du Canada, Justin Trudeau, estime que « la minorité qui vient à Ottawa ne représente pas le point de vue des Canadiens qui suivent la science et qui font ce qu'il faut pour se protéger. »
Cette manifestation, c’est le Convoi pour la liberté 2022 organisé par des camionneurs qui souhaitent contester la vaccination obligatoire pour traverser des États-Unis au Canada.
Interrogé à ce sujet lors d'une conférence de presse en fin d'après-midi, Justin Trudeau a maintenu son discours sur le fait que la solution pour se sortir de la pandémie de COVID-19 est la vaccination et il n’envisage pas de changer d’avis. Il était présent pour faire état de la position du Canada par rapport à l'Ukraine et était accompagné de la Vice-première ministre Chrystia Freeland et de la ministre des Affaires étrangères du Canada, Mélanie Joly.
« La réalité c’est que plus de 90 % des camionneurs au Canada sont vaccinés, comme presque 90 % de notre population », a-t-il précisé. « En tant que leader du gouvernement, je reste axé sur la défense des Canadiens qui ont fait tant de sacrifices au cours des dernières années pour protéger les travailleurs de première ligne, pour protéger les travailleurs de la santé et protéger les camionneurs qui amènent les aliments aux épiceries. »
Le premier ministre juge que les propos que tiennent certaines personnes associées à cet événement sont inacceptables pour la vaste majorité des Canadiens.
Rappelons que les manifestants partiront de trois postes frontaliers au Québec le 28 janvier au matin pour se rejoindre vers le milieu de l’après-midi dans le secteur de l’autoroute 40 à Vaudreuil avant de continuer leur chemin jusqu’à la capitale canadienne le lendemain. Ils iront alors manifester sur la Colline parlementaire afin de démontrer leur désaccord face à cette nouvelle loi instaurée par le fédéral. Le but de cette mesure est d’éviter la quarantaine de deux semaines et de passer un test de dépistage pour la COVID-19 avant la traversée de la frontière.
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