Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Mobilisation à l'hôpital de Saint-Georges pour les employés syndiqués de la SPSQ

durée 15h35
20 mai 2015
1ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante

Il y avait une mobilisation des employés syndiqués par le Syndicat des professionnelles en soins de Québec (SPSQ) pendant quelques heures aujourd'hui devant l'hôpital de Saint-Georges.

« Nous sommes dehors pour dire au gouvernement que c'est assez et qu'il faut que les négociations avancent. Comme le dit notre slogan, “Ça suffit, laissez-nous soigner” », affirme la présidente du syndicat, Manon Larochelle. Cette dernière affirme également que selon un sondage, plus de 80 % de la population les appuie dans leurs démarches.

La représentante syndicale et inhalothérapeute, Audrey Fortin, y va du même son de cloche. « Nous avons les solutions pour améliorer le système de santé, donnez-nous les outils. Je travaille sur les étages et les infirmières sont débordées de tous les bords. Il y a beaucoup trop de patients pour le nombre d'employés sur le plancher », mentionne celle qui assure qu'aucun soin n’a été négligé aujourd'hui malgré l'activité. 

Ce sont plus d'une centaine de demandes que recommande la SPSQ envers le gouvernement, mais celle-ci se résume majoritairement à cinq points.

Les demandes du syndicat

  • Un meilleur ratio entre le nombre de patients par professionnel
  • Une diminution des charges de travaux
  • Une reconnaissance automatique de la scolarité 
  • Apporté un soutien aux nouveaux employés, car plusieurs quittent dans les cinq premières années et apporter des mesures pour créer des emplois dans le domaine de la santé
  • Un rattrapage salarial, car ceux-ci estiment qu'ils sont à environ 13 % de retard

Complication

La loi 10 a compliqué les choses dans les négociations. « Nous ne travaillons plus dans un système 3S, mais bien dans un système 6S. Il y aura malheureusement beaucoup de déménagements à la suite de cette nouvelle loi, que ce soit pour des congédiements, des coupes d'emplois ou même à la suite d'un accouchement. La seule règle est de respecter leurs conditions, mais dans un 6S, les gens pourraient être appelés à travailler n'importe où dans ce secteur. C'est un gros impact qui semble invisible, mais qui est béton », conclut Mme Larochelle.

 

commentairesCommentaires

1

Pour partager votre opinion vous devez être connecté.

  • C
    crapule
    temps Il y a 9 ans
    il ne faut pas oublie que sais vous qui a reelu votre bon partie liberal

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié le 17 avril 2025

Sondage: le Canada peut mieux gérer Trump qu'un Québec souverain

Près de la moitié des Québécois affirment qu'un Québec indépendant aurait beaucoup moins d'influence qu'un Canada uni face à la menace actuelle des États-Unis, selon un nouveau sondage. Réalisé par la firme Léger pour l'Association d'études canadiennes, le sondage par panel en ligne révèle également que près de la moitié des répondants estiment ...

Publié le 13 avril 2025

Ces maux qui assaillent notre démocratie

Des politiciens prêts à tout pour se faire élire, des députés muselés par leur parti, des médias qui carburent au sensationnalisme: le journaliste Alexandre Duval publie ces jours-ci l’essai Obsession: élections! où il décortique les rouages et les maux de nos démocraties modernes aux prises avec l’obsession de l’électoralisme. Comme ...

Publié le 12 avril 2025

Chefferie du PLQ: cinq candidats officiellement en lice

Le Parti libéral du Québec a confirmé vendredi, par voie de communiqué de presse, les cinq candidats qui se sont officiellement qualifiés pour la course à la chefferie, après avoir rempli toutes les conditions requises. Il s'agit de Marc Bélanger, Karl Blackburn, Charles Milliard, Pablo Rodriguez et l'agriculteur de Saint-Jules en Beauce, Mario ...

app-store-badge google-play-badge