Mobilisation à l'hôpital de Saint-Georges pour les employés syndiqués de la SPSQ
Il y avait une mobilisation des employés syndiqués par le Syndicat des professionnelles en soins de Québec (SPSQ) pendant quelques heures aujourd'hui devant l'hôpital de Saint-Georges.
« Nous sommes dehors pour dire au gouvernement que c'est assez et qu'il faut que les négociations avancent. Comme le dit notre slogan, “Ça suffit, laissez-nous soigner” », affirme la présidente du syndicat, Manon Larochelle. Cette dernière affirme également que selon un sondage, plus de 80 % de la population les appuie dans leurs démarches.
La représentante syndicale et inhalothérapeute, Audrey Fortin, y va du même son de cloche. « Nous avons les solutions pour améliorer le système de santé, donnez-nous les outils. Je travaille sur les étages et les infirmières sont débordées de tous les bords. Il y a beaucoup trop de patients pour le nombre d'employés sur le plancher », mentionne celle qui assure qu'aucun soin n’a été négligé aujourd'hui malgré l'activité.
Ce sont plus d'une centaine de demandes que recommande la SPSQ envers le gouvernement, mais celle-ci se résume majoritairement à cinq points.
Les demandes du syndicat
- Un meilleur ratio entre le nombre de patients par professionnel
- Une diminution des charges de travaux
- Une reconnaissance automatique de la scolarité
- Apporté un soutien aux nouveaux employés, car plusieurs quittent dans les cinq premières années et apporter des mesures pour créer des emplois dans le domaine de la santé
- Un rattrapage salarial, car ceux-ci estiment qu'ils sont à environ 13 % de retard
Complication
La loi 10 a compliqué les choses dans les négociations. « Nous ne travaillons plus dans un système 3S, mais bien dans un système 6S. Il y aura malheureusement beaucoup de déménagements à la suite de cette nouvelle loi, que ce soit pour des congédiements, des coupes d'emplois ou même à la suite d'un accouchement. La seule règle est de respecter leurs conditions, mais dans un 6S, les gens pourraient être appelés à travailler n'importe où dans ce secteur. C'est un gros impact qui semble invisible, mais qui est béton », conclut Mme Larochelle.
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