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Un programme complexe qui demande meilleure réflexion

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20 novembre 2008
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Malgré sa défection au Parti libéral, Robert Dutil est d’avis que la Stratégie de développement des régions ressources doit être changée. Selon lui, ce programme complexe mérite meilleure réflexion puisqu’il n’existe pas de solutions simplistes.

M. Dutil est convaincu tout comme son chef, Jean Charest, qu’il faut rétablir l’équité. « M. Charest cherche une formule gagnante-gagnante et je cherche une formule gagnante-gagnante. Et cela, quand il y a un problème complexe comme celui-là, nous devons prendre le temps de nous asseoir et décortiquer tout cela. Il faut trouver une façon afin que les régions ne perdent pas, et ce, sans créer une concurrence déloyale », laisse savoir M. Dutil.

D’après ce dernier, certains secteurs d’activité ne créent pas de concurrence déloyale. Il cite en exemple les tourbières de Premier Tech de Rivière-du-Loup. « Je ne crois pas que les Beaucerons et les autres régions du Québec voient un inconvénient à ce que ce secteur d’activité est subventionné », dit-il.

En plus, de se pencher sur la solution, M. Dutil propose de ne pas tout chambarder. « Cela ne veut pas dire tout détruire », met en garde ce dernier. Il fait allusion à ce qu’il appelle « la mutinerie de l’ADQ » soit la proposition des huit députés de Chaudière-Appalaches d’abolir la concurrence déloyale au lendemain des élections si l’ADQ est porté au pouvoir.

M. Dutil est incrédule à ce sujet puisque Mario Dumont n’était pas de cette conférence de presse. « La position de l’ADQ est ambiguë et c’est la confusion la plus totale. Que pense Mario Dumont de ces huit députés qui veulent abolir cela? », critique le candidat libéral.

« Je m’attends un bon matin que M. Dumont vienne dans la région pour dire du bout des lèvres : oui j’approuve cela ou je m’attends qu’il ne fasse rien afin de sauver son élection dans Rivière-du-Loup. On sait qu’il va jouer de la musique selon ses intérêts », pense ce dernier.

Une longue démarche
Avant de tenter un retour en politique, Robert Dutil était d’abord impliqué dans le combat des régions ressources avec la Coalition des régions pour l’entraide économique équitable. Elle n’avait eu un certain écho avec les libéraux, mais aucun succès avec l’ADQ et encore moins avec le PQ. Une publicité-choc dans le Soleil avait fait la manchette. Mario Dumont s’était plaint au directeur général des élections qu’un organisme autre qu’un parti politique avait influencé le cours de la campagne en mars 2007. C’est de cette idée qu’a pris naissance l’Union du centre.

Cette formule de créer l’Union du centre a fonctionné aux dires de M. Dutil. Le nouveau parti par son brunch-bénéfice en avril 2008 et d’autres démarches a pu amasser 34 000 $ pour se défendre. « L’objectif était de nous défendre, cela a réussi. On a parlé de nous partout dans la province du Québec. Cela a ranimé notre dossier », raconte M. Dutil.

Aucun viol de la loi électorale
En quittant l’Union du centre pour joindre les libéraux, cela a manifesté plusieurs questions de la part de l’ADQ. Ce parti a indiqué la semaine dernière que M. Dutil a violé l’esprit de la loi électorale puisqu’il a créé un parti simplement pour bénéficier de crédits d'impôt et défendre une cause. Le principal intéressé a mentionné avoir quitté le giron du parti et les fonds amassés par l’Union du centre demeurent dans les coffres du parti.

M. Dutil souligne qu’il n’a rien reçu de leur part et encore moins utilisé les fonds amassés par le parti de l’Union du centre pour sa campagne. « Je suis respectueux de la démocratie. Ils ont élu des membres du conseil d’administration et c’est eux qui gèrent les fonds », a-t-il indiqué.

Des 34 000 $ amassés, il en restait près de 12 000 $ à son départ. Lorsqu’il défendait les couleurs de l’Union du centre, M. Dutil n’a de pas reçu de salaire dédommagements pour ses dépenses. L’argent a servi à l’organisation du brunch, d’un site Internet et des autres démarches du parti.

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