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Nicholas Rochette incite les gens à crier haut et fort pour l’environnement

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30 septembre 2008
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Professeur de mathématiques au Cégep Beauce-Appalaches, Nicolas Rochette et sa conjointe, également professeure au Cégep, Marie-Claude Pelchat, souhaitent offrir un véritable choix pour l’environnement aux Beaucerons le 14 octobre prochain. « On travaille en famille pour s’offrir un vote vert. Le Parti Vert est maintenant assez connu sauf que les gens hésitent toujours à s’afficher. On veut permettre aux gens de crier fort que l’environnement c’est très important », lance le candidat vert.

Pour lui, se lancer en politique s’agit de l’aboutissement d’une démarche intellectuelle et collective. D’ailleurs, il avait promis à ses étudiants qu’il se présenterait si personne ne se manifestait.  « Aux dernières élections provinciales, il n’y avait pas de représentant vert. D’accord, on a annulé notre vote. C’est un geste significatif d’annuler un vote sauf qu’il n’y a pas d’écho », indique son épouse également son agente officielle. « Maintenant, il y aura un écho », complète M. Rochette. Près de 1400 personnes ont voté vert le 23 janvier 2006, alors que « ça devrait être 14 000 », pense ce dernier.

Prêcher par l’exemple
M. Rochette souhaite donc à amener le citoyen et le Beauceron à penser autrement et pour l’environnement. Par son rôle de professeur en statistiques et en mathématiques, il parvient à sensibiliser ses élèves à la conservation de l’environnement en les mettant au courant sur le Protocole de Kyoto et aux émissions de gaz à effet de serre. D’ailleurs, si vous croyez que les Canadiens sont « verts », détrompez-vous, nous sommes parmi les plus énergivores derrière les Américains lance M. Rochette. Un Canadien émet 17 tonnes de CO2 alors qu’un Américain 19 tonnes alors qu’un Français à en émet moins de sept tonnes.

Depuis la ratification de ce protocole en 1990, peu ou presque pas d’effort a été fait par les gouvernements. À quatre ans de l’échéance de ce traité, M. Rochette soutient que l’on doit être gêné du manque de progrès. « Ils doivent faire un constat d’échec. Même les conservateurs disent qu’on ne pourra pas rencontrer Kyoto. Lorsqu’il a été signé, c’était totalement faisable, ça l’est encore, mais… c’est dans quatre ans. Si la tendance se maintient, Harper sera majoritaire, ce sera la fin de son terme. Donc, on n’aura pas fait beaucoup de changement si toujours, la tendance se maintient », commente M. Rochette.

« Selon les scientifiques, 2012 sera la première année où l’on verra la calotte polaire. On dressera alors un constat alarmant », indique ce dernier.

Le Parti Vert propose
La plate-forme du Parti Vert repose essentiellement sur de meilleures politiques familiales, la protection de l’environnement et bâtir une économie verte. M. Rochette soutient que le Parti Vert se doit d’initier des changements de mentalité à l’individu. « Ce sera par exemple de réduire sa vitesse sur la route et nos autoroutes afin d’émettre moins de gaz à effet de serre. Si l’on veut conserver nos emplois en Beauce, on va acheter en Beauce. Acheter localement, c'est de penser durable. On va par exemple financer les entreprises qui ont un développement durable, dont la bicyclette. Regardons Procycle, je ne pense pas que ça va très bien. Pourtant, c’était un fleuron de la Beauce. Des vélos devraient être plus populaires que l’automobile », lance M. Rochette.

Il souhaite donc travailler ardemment pour les entreprises beauceronnes afin qu’elles puissent décrocher des subventions « vertes » qui dorment sur les tablettes. « Je me verrais comme un intermédiaire pour les gens en matière de protection de l’environnement vers le développement durable et les subventions qui s’y rattachent », poursuit-il.

« Il faut développer cette pensée durable si l’on ne veut pas que nos emplois disparaissent. C’est cela être réaliste », soutient Mme Pelchat.
« Si ces emplois ont disparu, c’est qu’ils n’étaient pas durables. Pour avoir des emplois durables, il va falloir développer des produits qui sont à caractère environnemental ou vert », ajoute M. Rochette.

La Beauce en Vélo
Au lieu de faire le traditionnel porte à porte, Nicolas Rochette candidat du Parti Vert du Canada sillonnera en vélo la rivière Chaudière ce week-end en utilisant le plus possible la piste cyclable. Le 4 octobre, son départ se fera à Scott dès 8 h 30. L’arrivée aura lieu vers les 14 h 30 au Centre sportif Lacroix-Dutil de Saint-Georges. Le 5 octobre, il partira de Saint-Ludger dès 9 h pour se rendre au Barrage Sartigan vers midi. De plus, pas question de faire des pancartes, du tissu vert ornera son vélo en guise Les gens seront appelés à venir le rencontrer ou même à faire un bout de route avec lui.  En cas de pluie, l’activité sera reportée d’une journée ou au week-end suivant.

M. Rochette est un cycliste expérimenté et se rend au boulot plusieurs fois par semaine en vélo lorsque le temps le permet. « Je peux réduire jusqu’à 80 % de mes émissions de gaz à effet de serre par semaine. Un citoyen touché m’a même envoyé une carte », lance ce dernier ému du geste.

La tondeuse, un essai vous convaincra
Le couple s’est converti à la tondeuse à rouleau rotatif ce printemps, malgré un terrain assez grand…  Mme Pelchat a acheté la première, après un essai, Nicholas s’en est acheté une autre la semaine suivante. Ils ont donc prévalu un choix vert, peu dispendieux. Une tondeuse n’émet aucun bruit de moteur, pas d’essence à acheter et ne produit pas d’émission de gaz à effet de serre. De plus, le dimanche, un règlement municipal à Notre-Dame-des-Pins interdit la tonte du gazon avec tracteur et tondeuse traditionnelle. « De toute façon, tondre le gazon n’est pas plus difficile », raconte M. Rochette. Une publicité se trouve d’ailleurs sur le populaire site You Tube.

C’est un des nombreux exemples que le couple fait dans la vie. « Il va sans dire que la tondeuse n’est qu’un exemple qui illustre assez bien mon engagement dans la politique.  Je ne suis pas un ange et je ne demanderai jamais à personne d’être un ange, cependant je sais pertinemment que l’on peut prêcher par l’exemple et ainsi amener les gens à « penser autrement » en incarnant nous-mêmes le changement que l’on aimerait voir chez les autres… », a réitéré M. Rochette.

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