L’affaire Julie Couillard refait surface
Le Comité parlementaire de la sécurité publique a assigné Julie Couillard à venir témoigner le 16 septembre prochain. L'ex-amie de coeur du député beauceron, Maxime Bernier, avait refusé de comparaître devant ce même comité en juin.
Les députés de l'opposition ont voté une motion en ce sens lundi, lors d'une rencontre à huis clos. Cette dernière doit venir expliquer comment des documents confidentiels du ministère des Affaires étrangères ont pu se retrouver entre ses mains. On veut déterminer s'il y a eu menace à la sécurité publique. Mme Couillard a mentionné par le biais de son avocat qu’elle resterait muette tant que Maxime Bernier ne sera pas lui aussi obligé de comparaître.
L’opposition souhaite recommander à la Chambre des communes d'ordonner à Maxime Bernier de comparaître. Les députés doivent tenir un vote, mais ne siégeront toutefois pas avant le 15 septembre.
Soulignons que si des élections étaient déclenchées avant la reprise des travaux parlementaire, le comité serait alors dissous et son enquête, avortée. Maxime Bernier l’a mentionné la semaine dernière, il souhaite des élections et «le plus tôt sera le mieux».
Rappel des faits
À quelques heures de la diffusion d'une entrevue exclusive accordée par Mme Couillard au réseau TVA, Maxime Bernier avait remis sa démission de ministre des Affaires étrangères le 26 mai dernier. Après une pause des réflecteurs et de la Chambre des Communes, le député beauceron s’était alors adressé à ses militants, amis et ses proches le 25 juin dernier. Lors d’une allocution, il a expliqué sa version des faits. M. Bernier avait alors mentionné que personne ne l’a informé sur les antécédents de Julie Couillard et qu’il n’avait pas souvenir d’avoir égaré les documents.
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