Rien de va plus
Grève des loisirs à Saint-Georges: le conflit s'enfonce davantage
Ce n'est pas demain la veille que le conflit de travail entre la Ville de Saint-Georges, et ses travailleurs syndiqués du Service des loisirs et de la culture, va se régler avec le ping-pong procédurier dans lequel les deux parties sont engagés.
La conflit, qui dure depuis mars, s'enfonce davantage et les opposants font connaître leurs points de vue par voie de communiqués de presse, plutôt que d'être assis à la table de négociations.
Le dernier en date, celui de la Ville de Saint-Georges diffusé ce matin, qui se dit «déçue de la fin de non-recevoir que la partie syndicale a réservé à la demande d’arbitrage», à la suite de la brève rencontre de conciliation du 3 octobre.
Vendredi dernier, les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs municipaux de la Ville de Saint-Georges (CSN) ont fait consensus en assemblée générale pour rejeter la demande d’arbitrage. Les porte-parole des travailleurs s’expliquaient mal cette demande d’arbitrage après seulement une demi-journée de conciliation, alors que les grévistes abordaient la rencontre de conciliation «avec optimisme», puisque c’était la première entre les parties depuis le 16 juin.
A contrario, la Ville «voyait dans le processus d’arbitrage une solution qui aurait été un moyen de mettre fin à la situation déplorable dont la population fait les frais depuis trop longtemps et une solution afin de pouvoir recommencer à offrir à la population les services auxquels elle a droit», explique l'administration georgienne dans son message.
Pour Saint-Georges, «un règlement négocié est un règlement où les deux parties font des compromis pour en arriver à une entente. Dans tous les cas, la Ville est ouverte à poursuivre les discussions et elle continuera de faire preuve d’ouverture et de bonne foi tout en ayant à cœur l’intérêt de ses citoyens», conclut le communiqué.
« Nous préférons toujours un règlement négocié à un règlement imposé. Contrairement à ce que certains semblent croire, les syndicats affiliés à la CSN sont autonomes et ce sont les membres qui prennent les décisions », avait fait savoir vendredi le syndicat.
Les deux parties ont signifié qu'elles n'émettraient aucun autre commentaire sur ce dossier.
On verra bien.
À lire également
Saint-Georges veut se décharger de ses responsabilités, estime le syndicat
Grève des loisirs à Saint-Georges : une nouvelle négociation et puis s'en va....
Grève à la Ville de Saint-Georges: les parties convoquées à une rencontre le 3 octobre
Conflit des loisirs à Saint-Georges: la population lasse réclame l'arbitrage
Grève à Saint-Georges: «Le dialogue doit reprendre», dit Samuel Poulin
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.