Travaux de réparation d'urgence
Piste cyclable: bras de fer administratif entre Beauceville et la MRC Beauce-Centre
Le bras de fer administratif, entre la Ville de Beauceville et la MRC Beauce-Centre, dans le dossier de la piste cyclable, vient de monter d'une nouvelle coche de tension.
En séance de conseil mardi soir, les élus beaucevillois ont donné un contrat de près de 32 000 $, à l'entrepreneur Les Excavations de la Chaudière, pour des «travaux d'urgence» de réparation de la piste cyclable, à la suite d'un éboulement de l'emprise, à l'intersection de la 9e avenue et de la 155e rue, causé par des pluies torrentielles survenues le 6 juillet, et d'autres averses importantes qui sont tombées également le 13 juillet.
Beauceville, «par souci de sécurité», s'est vu forcer la main d'agir, après que sa résolution adoptée le 12 août, demandant la «sécurisation immédiate» de la piste cyclable «qui est sous la juridiction de la MRC Beauce-Centre», soit resté lettre morte.
La «situation dangereuse» pour les citoyens et utilisateurs de la véloroute n'a pas entraîné de fermeture de la section endommagée, simplement une entrave minimale par cônes oranges et bandelettes de plastique jaune, d'un seul côté de la piste (Voir photo).
Dans la résolution adoptée mardi, la municipalité «affirme officiellement qu'elle nie toute responsabilité de l'emprise de la piste cyclable et de son entretien et se réserve ses droits et recours.»
MRC Beauce-Centre
À la MRC Beauce-Centre, on estime que les éboulements survenus ont été provoqués, entre autres, par la mauvaise gestion de l'écoulement des eaux, durant les travaux de renouvellement complet du réseau d’eau et d’égout, qui ont eu cours cet été sur la 9e Avenue, entre la 139e et la 155e Rue.
«Ce n'est pas la première fois qu'il y a des glissements de terrain dans la voie qui longe la 9e avenue. Il y en a eu deux, directement à l'arrière de l'hôtel de ville. Un autre très important s'est produit dans le Parc des Rapides-du-Diable. C'est nous qui venons de le réparer, avec les autres lacunes qui avaient été relevées, comme les ponceaux», a rappelé le préfet, Jonathan V. Bolduc, lors d'un entretien téléphonique avec EnBeauce.com.
S'il confirme que sa MRC est bel et bien maître d'oeuvre de la piste (qui elle, appartient officiellement au ministère des Transport du Québec sur toute sa longueur), c'est la Ville de Beauceville qui a agi comme sous-contractant d'exécution des travaux d'aménagement de la voie, commencés en 2016. «Administrativement parlant, nous attendons toujours le rapport final de réception des ouvrages, qui n'a pas été transmis, pour s'assurer que tout est conforme. Ce faisant, la responsabilité d'aménager la piste, incluant les réparations, demeure dans la cour de la ville», a laissé entendre M. Bolduc.
Mardi soir, le directeur général de Beauceville, Serge Vallée, a réfuté l'hypothèse de la mauvaise gestion des eaux, avancée par la MRC. «Aucune étude officielle n’a déterminé que c’était ça. […] On n’a pas eu un non officiellement (de la MRC), mais les élus voulaient aller de l’avant. Ça s’effrite et il fallait agir rapidement.»
Une urgence qui a débuté le 6 juillet et qui a connu un premier traitement d'action véritable le 3 septembre.
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