Consultations publiques
Beauceville: un 2e café-causerie fort couru
La deuxième consultation publique sur le thème Réalisons Beauceville autrement, a rassemblé plus de 125 citoyennes et citoyens, hier soir, au Club de golf de Beauceville.
Cette seconde rencontre a porté sur le réaménagement des secteurs inondables et du boulevard Renault.
Après un récapitulatif de la première assemblée du 23 janvier, le directeur général de la Ville de Beauceville, Serge Vallée, a rappelé que les plans de revitalisation et le réaménagement du territoire devront tenir compte du nouveau règlement qui encadrera les usages permis (ou non) sur les terrains situés en zone inondable. De passage en Beauce la semaine dernière, le ministre de l'Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs, Benoit Charette, a réitéré que son ministère allait bel et bien dévoiler la nouvelle cartographie ce printemps. Après quoi la version finale sera adoptée, suite à une période de consultation officielle, ce qui donne à penser que le règlement ne sera pas en vigueur avant l'automne.
Par ailleurs, Léa-Marie Caron, de l'organisme Vire en ville, a fait le relevé des bâtiments qui ont été démolis à la suite de la catastrophique inondation de 2019 et celles des années suivantes: 58 résidences familiales, deux maisons jumelées, 20 immeubles multi-logements, 12 commerces, deux bâtiments industriels ainsi qu'un local communautaire (Le Murmure).
Officiellement, il ne resterait qu'un seul autre édifice à disparaître à court-moyen terme, soit le magasin de pièces automobiles Carquest, qui sera, selon les annonces remontant à 2020, relocalisé dans un nouveau bâtiment attenant le centre commercial Place Beauceville. Pour ce qui est du garage Shell, fermé depuis plusieurs années, son sort n'est pas connu. Par ailleurs, la «revitalisation» du Motel Royal est encore possible (Voir Un déblocage dans le dossier du Motel Royal). Enfin, la Maison Félix-Georges-Fortier, mieux connue sous le nom de Maison d'Élyse, a été désignée l'an dernier comme immeuble patrimonial. La résidence victorienne sera au coeur du projet récréotouristique du Quartier de la débâcle, dans le secteur Ouest de la municipalité, qui demandera des investissement d'environ 4 M$. Le concept final devrait être dévoilé cette année (Voir Beauceville: 500 000 $ pour le Quartier de la débâcle).
La majeure partie des terrains qui sont devenus vacants, ont été cédés à la Ville de Beauceville, ce qui signifie qu'ils sont maintenant de propriété publique. Les autres appartiennent au privé. « Malheureusement, les terrains où les bâtiments ont été détruits, on pourra pas reconstruire. C'est dommage mais c'est ça. Sauf qu'on peut faire autre chose (que reconstruire). On est justement là, ici ce soir, pour proposer des idées », a indiqué M. Vallée.
À cet effet, à l'aide d'une carte reproduisant la zone inondée par la rivière Chaudière en 2019 et montrant tous les terrains devenus vacants depuis, les participantes et les participants ont échangé en table ronde sur les opportunités de réaménagement et les zones à repenser en priorité pour «vitaliser» le boulevard Renault autrement et d'autres lieux significatifs de Beauceville.
Lors de la plénière pour échanger sur les idées avancées en table ronde, une citoyenne a bien illustré l'état d'esprit qui animait les participantes et les participants en signalant qu'il fallait « se servir de l'eau plutôt que de lutter contre. »
La consultation finale de cette série de trois est programmée au 12 mars. On y abordera le développement de Beauceville Est et Ouest, hors zone inondable, selon les meilleures pratiques urbanistiques.
Les personnes intéressées à participer doivent s’inscrire via la page Internet de la Ville de Beauceville.
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