Le maire Morin a rencontré récemment le comité d'experts
D'autres barrages sur la rivière Chaudière?
D'autres barrages pourraient éventuellement être construits afin de mieux gérer les risques d'inondation de la rivière Chaudière. C'est ce qui est ressorti d'une rencontre entre la Ville de Saint-Georges et le comité d'experts récemment créé et dont a fait part le maire Claude Morin lors de la tenue du conseil de ville du 20 février.
Le maire a indiqué que le comité était venu sur place afin de procéder à une évaluation de la rivière. Les experts ont également posé plusieurs questions techniques sur le barrage, puisque les experts du comité croyaient Saint-Georges se retrouvait au centre de la problématique.
« Ici, on n’a pas vraiment de problèmes avec la glace, moins que les autres, à cause du barrage. S’il n’y a pas de barrage, on serait inondé comme tout le monde, d’où les rumeurs que j’ai entendues qu’ils vont peut-être recommander d’autres barrages à des endroits bien spécifiques. »
Le maire attend les conclusions des experts
M. Morin croit qu’une même solution ne peut être appliquée tout le long de la rivière, parce que le débit de celle-ci n’est pas le même selon les endroits. Selon lui, il faudrait entre autres parvenir à un meilleur contrôle des glaces qui proviennent de partout. Fabriquer un quai pourrait également résoudre en partie la situation. Il a également mentionné que la position des maires demeurait la même : il faut enlever les obstacles de la rivière.
Il a entre autres mentionné le cas de l’île aux Chèvres, qui se situe de l’autre côté du supermarché Maxi. Mais comme il le dit lui-même, éliminer les obstacles accélérerait abruptement le débit, ce qui pourrait constituer une difficulté supplémentaire.
« L’année passée, j’avais peur. La glace était épaisse. Cette année, elle n’est pas solide. Elle risque de se casser. Avec beaucoup d’eau, ça va tout partir et ça va descendre. C’est ça qu’on souhaite tous. On ne souhaite pas qu’à Beauceville, à Sainte-Marie et à Saint-Joseph, toutes ces places-là se fassent inonder. »
Malgré les actions qui ont été posées et qui le seront dans le futur, le maire croit cependant que la problématique des inondations persistera.
« Il faut vivre avec. Il faut apprendre de nos erreurs. Il ne faut plus donner de permis de construction sur le bord de l’eau. »
Claude Morin a affirmé attendre avec hâte les recommandations du comité d’experts dont le rapport final doit sortir le 3 avril, même s’il ne sait pas ce qui en découlera.
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8 commentaires
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Quand j’entends le mot expert ou professeur de Montréal qui ne connaissent pas la région, je suis sceptique.
Par exemple, à Sainte-Marie, des experts ont conseillé à des propriétaires de maison de faire une enveloppe hydrofuge autour du solage. On a créé des maisons bateau. On a vu le résultat le printemps dernier. En plus, nous avons payée 50 000$ à 60 000$ avec nos impôts pour ces chefs-d’œuvre.
On sait que les personnes non-instruites de la région, par expérience, savent qu’il ne faut pas faire ça. Il faut laisser monter un certain niveau d’eau à l’intérieure du sous-sol pour équilibrer les forces et éviter que la maison ne se soulève ou que le solage s’effondre par la force de l’eau extérieur.
Les experts nous parlent déjà de réchauffement climatique.
On ne pense même pas que l’on a déboisé depuis des décennies et ajouté des surfaces asphaltées et des pieds carrés de couverture de maison. Résultat après un orage ou la fonte des neiges, au lieu de prendre deux jours à l’eau pour se rendre à la rivière, maintenant l’eau peut s’y rendre en deux heures…
Naturellement, une rivière ne se creuse pas, elle s’élargie. Avec le temps, elle se remplie de sable ou de gravier venant des affluents. Il se crée des bancs de terre qui ralentissent le débit.
Une rivière, c’est comme un fossé sur une ferme, il faut le nettoyer de temps en temps.
Rappelons qu’il y a quelques années il y avait des régates sur la rivière Chaudière. Si on voulait faire des courses de canot actuellement, les pieds des moteurs s’enliseraient dans le gravier.
La solution, il faut nettoyer le fond de la rivière, la draguer pour faciliter le débit.
Allez dire ça à l’environnement…!!!
On devrait consulter des experts non-instruits locaux pour faire l’étude…
Les non-instruits, par expérience, connaissent les solutions…
Il faut se rappeler de ce dossier du quai Pinon à St-Georges, les voyages de terre.
Le lien : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1388874/saint-georges-riviere-chaudiere-inondations-travaux-beauce
Si nous n'avions pas le barrage Sartigan au sud de la ville est que les glaces de descendent au centre ville de Saint-Georges, St-Georges serait dans la même situation que Beauceville.
Monsieur Morin, je suis avec vous.