Le cellulaire au volant une pratique interdite toujours populaire
Même si la Loi interdisant les cellulaires au volant est entrée en vigueur le 1er avril dernier, les policiers de la région ont vu bien souvent des conducteurs enfreindre ce règlement pendant la période de grâce terminée le 30 juin. Depuis le 1er juillet, c’est sérieux, les automobilistes peuvent recevoir des amendes.
D’après Roland Veilleux du Service de police de Saint-Georges, les gens auront bien de la difficulté à se passer de leur cellulaire au volant. Affecté à la sécurité routière dans la ville, il a observé de nombreux conducteurs parler au cellulaire pendant la période de grâce entre le 1er avril et le 30 juin.
Aucun constat n’a été émis depuis le 1er juillet, les agents de la paix peuvent maintenant émettre des constats. Cette infraction vaut une amende de 80 $ à 100 $, plus les frais, et trois points d’inaptitude.
Aucun constat n’avait été émis pour le moment par le poste de la Sûreté du Québec de la MRC Beauce-Sartigan, Toutefois, Ghislain Leclerc de la SQ croit que les gens se feront prendre par l’interprétation de la Loi. «Aussitôt que tu fais partie de la circulation, il est interdit de parler avec ton cellulaire. Que le conducteur soit dans un bouchon de circulation ou à un feu rouge, c’est interdit. Pour parler avec un cellulaire, il faut se retirer de la circulation et se stationner dans un endroit sécuritaire», conseille M. Leclerc.
Les gens ne doivent pas non s’arrêter le long de l’autoroute pour parler au cellulaire. Sans motif valable, s’arrêter sur l’autoroute peut se transformer en une infraction de 52 $.
Conseil de la SAAQ
Selon la Société de l’assurance automobile du Québec, l’utilisation du cellulaire au volant d’un véhicule constitue une source de distraction importante qui peut causer des accidents. Pour cette raison, tout appareil tenu en main et ayant une fonction téléphonique, comme un téléphone cellulaire ou un terminal mobile de poche est interdit pendant la conduite d’un véhicule. La SAAQ va même jusqu’à déconseiller l’utilisation d’un appareil avec dispositif « mains libres » puisqu’il représente un risque même si la population ne le manipule pas.
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