Le vol à l’étalage est bien présent
Le vol à l’étalage est un fléau présent selon le Service de police. Lundi dernier, un jeune homme de 22 ans de Saint-Côme a été pris en flagrant délit.
L’individu a commis un vol à l’étalage chez Wal-Mart. Ce sont les employés qui ont rattrapé ce dernier dans le stationnement. Il avait réussi à subtiliser près de 300 $ de marchandises, dont des bijoux.
Roland Veilleux, agent au Service de police de Saint-Georges souligne que le vol à l’étalage est une pratique courante à Saint-Georges. Chaque semaine, des gens se font prendre à voler des objets, et ce, souvent de moindres valeurs. «Les commerçants sont sensibilisés et leurs employés aussi», remarque le policier.
Les commerces de grande surface et les supermarchés sont les plus fréquemment touchés par cette pratique. Les dépanneurs sont aussi visés. Outre les systèmes de détection, certains ont usage à des caméras et vont même à embaucher des agents de sécurité habillés en civils. Ceux-ci ont la tâche de circuler dans les allées et surveiller les clients suspects explique M. Veilleux. Parfois, ce n’est pas suffisant.
Un cas de fraude stupéfiant
M. Veilleux se rappelle d’un vol qui n’avait pas passé inaperçu il y a deça qeulques années. Une dame dans un marché d’alimentation de Saint-Georges avait trouvé toute une manigance pour payer les marchandises à moindre prix. En faisant ses emplettes, elle apposait par-dessus le code barre d’un article, un autre code différent afin d’épargner quelques dollars. La caissière trouvait suspecte que la dame avait deux paniers d'épicerie pleins pour un peu plus de 100 $. «Évidemment, c’était avant que de nouveaux lecteurs optiques fassent leur apparition sur le marché. Aujourd’hui, on voit le nom de l’item que l’on a acheté à l’écran donc il est plus difficile de tromper le système», raconte ce dernier.
Quelques conséquences
Une personne étant reconnue coupable d’un vol à l’étalage peut avoir un dossier criminel en plus de se voir imposer d’autres sanctions selon la gravité du vol (travaux communautaires, etc.). Certains commerces préfèrent aller en cour civile et exiger des amendes sévères aux contrevenants.
Pour les jeunes, la Loi des jeunes contrevenants s’applique. La première offense peut servir parfois d’avertissement et elle est automatiquement enregistrée au Centre de renseignements policiers du Québec (CRPQ). Advenant une deuxième manquement, la première sera retenue contre l’adolescent et entraînera des peines plus sévères.
Le vol à l’étalage soit les vols de 5000 $ et moins est le crime le plus souvent commis par les jeunes de 12 à 17 ans. D’ailleurs, M. Veilleux fait de la prévention à ce sujet auprès des élèves du secondaire
Cela coûte cher au Québec
Selon le sondage intitulé Les pertes économiques dans les commerces de détail au Québec, les coûts associés aux fraudes et au vol à l’étalage s’élevaient à 729 560 000 $ annuellement. Ce sondage a été commandé par le Conseil québécois du commerce de détail (CQCD) en 2007. Les résultats de ce document sont disponibles sur commande au www.cqcd.org.
Pour les commerçants qui souhaiteraient obtenir quelques trucs pour diminuer les chances de veuillez prendre note des différents trucs et astuces au www.prevention-commerce.com/pcffr.asp.
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