Sous la moyenne
La SOPFEU très satisfaite du bilan du mois d'août
Durant le mois d’août, la Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU) a de nouveau enregistré un nombre d’incendies inférieur à la moyenne pour cette période de l’année.
En effet, les pompiers ont combattu 48 feux ayant affecté un total de 6,7 hectares de forêt. Mentionnons que ces données sont légèrement sous la moyenne des dix dernières années, qui se situe à 58 feux affectant 73 hectares.
Également, le nombre d’hectares brûlé est nettement sous la moyenne annuelle.
Il a été noté que les précipitations se sont faites plus rares que la normale. Toutefois, la pluie est tombée à intervalle régulier, empêchant ainsi la végétation de s’assécher.
C’est dans l’est du Québec qu’a été enregistré le plus grand nombre d’incendies. Cela représente plus de 50 %. Par ailleurs, 90 % de l’ensemble des feux ont été causés par l’activité humaine, dont 20 incendies dans le cadre d’activités récréatives.
Prêt de ressources
Les pompiers de la SOPFEU du Québec ayant été moins occupés ont été soutenir Terre-Neuve-et-Labrador qui était aux prises avec une situation importante de feux de forêt.
Un total de quatre avions-citernes et deux avions d’aéropointage, ainsi que leurs équipages respectifs, ont quitté le Québec à destination de Gander et ont prêté main-forte à la province voisine jusqu’au 17 août.
De plus, le 31 août, une section de 20 pompiers forestiers, ainsi qu’un représentant de la SOPFEU ont pris la route à destination d’Ellenville dans l’État de New York, afin d’aider leurs homologues américains à combattre les flammes dans le parc d’État de Minnewaska.
La prudence demeure importante
Depuis le début de la saison 2022, la SOPFEU est intervenue sur 356 incendies qui ont brûlé 235,9 ha de forêt, alors que la moyenne des dix dernières années, à pareille date, s’élève à 436 feux sur une superficie de 18 820,5 ha.
Bien que la saison estivale tire à sa fin, la SOPFEU souligne que la saison des feux de forêt n’est pas terminée. Avec la période de la chasse qui s’amorce et celle de la fermeture des chalets, les risques de feux de cause humaine demeurent présents. Les feux de camp mal éteints, les mégots de cigarette et les véhicules tout terrain peuvent tous être à l’origine d’un incendie de forêt. L’organisme invite la population à consulter le danger d’incendie sur son site web ou par son application mobile avant de s’adonner à des activités récréatives.
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