En vigueur depuis ce matin
Interdiction de feux à ciel ouvert dans Chaudière-Appalaches
Compte tenu des conditions météorologiques qui ont évolué et de la disparition du couvert de neige dans plusieurs régions, l'interdiction de faire des feux à ciel ouvert en forêt ou à proximité, qui était en vigueur, a été étendue à d'autres territoires dont celui de la Chaudière-Appalaches. La mesure a pris effet aujourd'hui à 8 h.
La décision a été prise par le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs en collaboration avec la Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU).
Dans les conditions actuelles propices aux feux de forêt, il est facile de perdre rapidement le contrôle de feux allumés lors du nettoyage printanier des terrains. En effet, plus de la moitié des incendies survenus depuis le début du printemps ont été causés par la perte de contrôle d’un brûlage de rebuts ou de matières résiduelles faits par des résidents.
Cette interdiction de faire des feux à ciel ouvert vise, également, à préserver la capacité opérationnelle de la SOPFEU et celle des services de sécurité incendie municipaux durant la pandémie, et ce, en limitant les risques de propagation du virus lorsque les pompiers répondent à des alertes.
Pour Chaudière-Appalaches, l'interdiction s'applique dans Bellechasse, Lévis, La Nouvelle-Beauce, Robert-Cliche, Les Etchemins, Beauce-Sartigan, Les Appalaches, et Lotbinière.
Présentement, deux incendies sont en activité au Québec. Depuis le début de la saison de protection, 115 incendies de forêt ont touché 69,5 hectares. La moyenne des dix dernières années à la même date est de 102 feux pour une superficie de 85,5 hectares.
« La collaboration de tous est essentielle pour que l’interdiction de faire des feux à ciel ouvert en forêt soit respectée. Cette mesure a pour but de limiter les risques d’incendie de forêt. Rappelons qu’en vertu de l’article 239 de la Loi sur l’aménagement durable du territoire forestier, quiconque contrevient à une ordonnance d’interdiction de faire des feux à ciel ouvert en forêt ou à proximité de celle-ci ou de toute autre mesure rendue par le ministre est passible, outre le paiement des frais, d’une amende », a indiqué la SOPFEU par voie de communiqué de presse.
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