Gail Kelly est originaire de Saints-Anges, en Beauce
Gail Kelly exhorte les gouvernements à protéger les jeunes athlètes
Lors d'une conférence de presse tenue ce matin à Montréal, la Beauceronne Gail Kelly a parlé ouvertement de ce qu'elle a vécu. Elle-même et quatre autres anciennes skieuses d'élite ont tenu à s'exprimer devant les médias au sujet des agressions sexuelles dont elles ont été victimes par l'ex-entraîneur Bertrand Charest.
En effet, Gail Kelly, Anne Prchal, Geneviève Simard et Amélie-Frédérique Gagnon ont exhorté les divers gouvernements au pays à en faire davantage pour protéger les jeunes athlètes. Ces quatre femmes font partie de la liste d'une dizaine de victimes de Bertrand Charest. Elles ont été abusées alors qu'elles avaient entre 12 ans et 18 ans.
« Sous aucune considération, je ne laisserai mes enfants être sur une équipe provinciale ou nationale avec l'encadrement actuel. Il y a urgence de mettre des lois pour que mes enfants, vos enfants, soient en sécurité. C'est pour ces raisons qui me tiennent à coeur que j'ai décidé de parler ouvertement de mon histoire. Bref, je veux que personne au monde ne vive ce que j'ai vécu », a affirmé Gail Kelly, émue.
Les quatre victimes étaient en compagnie de l'Association canadienne des entraîneurs et de l'organisme B2dix.
Concrètement, elles veulent que des « officiers de sécurité indépendants » soient embauchés par les fédérations sportives d'ici le 1er avril 2020. Ceux-ci auraient pour mandat de recueillir des témoignages en cas d'abus. En outre, elles aimeraient que les subventions sportives ne soient accordées qu'aux organisations ayant au moins un de ces officiers.
Lors du procès de Bertrand Charest, Gail Kelly avait témoigné au sujet de la dépression qu'elle a connue après avoir été agressée sexuellement par son entraîneur qui, en plus, l'avait fortement humiliée.
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