Procès de Jean-François Roy : la couronne termine la présentation de sa preuve
La Couronne a terminé de présenter sa preuve ce matin lors du procès de Jean-François Roy au Palais de justice de Saint-Joseph.
Cinq témoins se sont succédé à la barre pour raconter ce qu’ils ont vécu dans les jours précédant la mort d’Hygin Veilleux, après que le sergent Sylvain Jean ait terminé son propre témoignage entrepris mercredi dernier.
Le premier à témoigner a été le vendeur de cannabis de l’accusé chez qui il s’est rendu à au moins trois reprises au cours de la semaine des événements. Celui-ci a entre autres affirmé le connaître depuis une dizaine d’années et qu’il n’avait aucune connaissance de maladie mentale et de dépression dans son cas.
Puis, le technicien ambulancier, Christian Duperron, s’est adressé au jury, expliquant qu’il avait reçu un appel pour un homme en arrêt cardio-respiratoire le 8 novembre vers 9h30, les policiers étant déjà sur place. Il n’a pu que constater le décès de M. Veilleux.
Celui qui a découvert la victime, François Gilbert, s’est ensuite avancé pour répondre aux questions des avocats. Il explique avoir aperçu la voiture de M. Veilleux dans la 123e Rue samedi matin, mais le chauffeur de taxi répondait à un appel et ne s’est pas arrêté. Il est toutefois revenu après, car la situation le « chicotait » trop. C’est à ce moment qu’il a fait la découverte.
Un autre ancien collègue de la victime est venu témoigner, soit Serge L’Heureux. Lui, comme M. Gilbert, a décrit M. Veilleux comme étant un collègue exemplaire. « C’était une personne remarquable. Il était très sociable et travaillant », a mentionné M. Gilbert. « Je le connaissais depuis dix ans. Il était honnête, tranquille et dévoué envers son travail », a ajouté plus tard M. L’Heureux, qui avait tenté de le contacter sur son cellulaire et à la maison quand il a constaté qu’il n’était pas rentré au travail le 8 novembre.
Ce fut ensuite le tour du chauffeur de taxi de Beauceville qui a conduit Roy à la résidence Fraser le 8 novembre de s’adresser devant la Cour, Michel Roy. En arrivant à destination, il a reconnu une voiture de police banalisée. Selon son témoignage sous serment, l’accusé est sorti du véhicule et est allé discuter avec le policier. « Il a sorti quelque chose de sa poche, probablement ses papiers, et les lui a montrés. Il est revenu me payer en me disant qu’il n’allait pas repartir avec moi », relate M. Roy.
Le procès se poursuivra demain avec la déclaration d’ouverture de la preuve de la défense, qui fera notamment témoigner Jean-François Roy.
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