Drogues au volant: les conducteurs perçoivent mal les risques associés
En 2012, au Québec, 7 % des conducteurs interrogés ont avoué avoir consommé au moins une fois au cours des douze derniers mois des drogues comme le cannabis, la cocaïne et les amphétamines. Parmi ces personnes, 35 % ont avoué avoir conduit un véhicule après avoir consommé des drogues.
Conscients de leur intoxication, les conducteurs réduisent leur vitesse, font moins de dépassements et gardent une distance plus grande entre leur véhicule et les autres. Cependant, ils ont du mal à percevoir les risques associés à la consommation de cannabis ou de toute autre drogue.
Lorsqu'un conducteur est intoxiqué, il a plus de difficultés à se concentrer, à faire face à l'imprévu et à maintenir une vitesse constante. De plus, son temps de réaction augmente alors que ses réflexes ralentissent. Sa coordination est également affectée.
Ce que dit la loi
Le Code criminel canadien interdit la conduite d’un véhicule avec les capacités affaiblies par l’alcool ou la drogue (incluant les médicaments) et le code de la sécurité routière du Québec prévoit des mesures et des sanctions pour ceux qui en sont déclarés coupables. Le conducteur subira des sanctions criminelles et administratives similaires aux sanctions prévues pour la conduite avec un taux d'alcoolémie supérieur à 80 mg/100ml de sang (casier judiciaire, perte de permis de conduire, évaluation en toxicomanie, etc.).
Il faut savoir que les policiers ont désormais davantage de pouvoirs pour enquêter en cette matière et ils ont des outils pour le faire (épreuves de coordination de mouvements, évaluation par un expert en reconnaissance de drogues).
SOURCE: communiqué
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