Le Service de police de Sainte-Marie ouvre grand les portes de son nouveau poste
Jean-Marie Bouchard est le directeur du Service de police de la municipalité depuis 1995. Ce dernier était bien content de pouvoir présenter son tout nouveau poste.
Le poste de Sainte-Marie sur la route Cameron.
Guy Cliche, directeur adjoint de la police à Sainte-Marie.
Le mur est orné des trois premiers chefs de police. François Bouffard de 1963 à 1985 s occupé les fonctions de dg et a été l'adjoint de 1985 à 1990 de Denis Nadeau. Ce dernier est décédé en service le 28 avril 1995. Puis, Jean-Marie Bouchard agit comme le directeur général depuis cette période.
La salle réservée aux enquêteurs.
L'une des cellules. Tout est fait en acier inoxydable pour empêcher les bris.
Le service de police de Sainte-Marie occupe les locaux situés au 644, route Cameron depuis le 9 avril dernier. Ces nouveaux locaux se trouvent à l’édifice municipal comprenant notamment le CIME. Le Service de police a délaissé l’immeuble situé au centre-ville qui leur servait de poste depuis 1985. Même si les espaces ont été agrandis dans les années 1990, il ne suffisait plus pour les quelque 20 employés du Service. Dans les années 1960, le poste de police était de 77 pieds carrés.
Ce nouvel aménagement de plus de 6500 pieds carrés. Plus moderne, il est adapté aux normes policières, lois et règlements en vigueur présentement. Le nouveau poste comprend notamment deux blocs cellulaires, des accès contrôlés pour effectuer notamment les arrestations en tout respect de la confidentialité. Une douche de décontamination a été aménagée en cas de contamination par poivre de Cayenne. L’accueil du poste de police répondra beaucoup mieux aux normes avec une salle de plaintes à l’avant et isolée de l’arrière du bâtiment.
L’une des premières femmes à faire partie d’un corps policier municipal au Québec, Clémence Pomerleau, sergente détective, est très satisfaite des nouveaux aménagements. « C’est très bien. C’est surtout plus fonctionnel, pratique et c’est vraiment bien séparé. L’administration n’a pas à rencontrer les détenus ni les personnes en état d’arrestation. C’est une sécurité pour l’administration, les secrétaires ainsi que les gens qui viennent effectuer des plaintes », indique Mme Perreault qui évolue pour ce service de police depuis 1980.
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